[07] Reliefs n°55 jan/fév 2013
[07] Reliefs n°55 jan/fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°55 de jan/fév 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 8,3 Mo

  • Dans ce numéro : Le conseil général à votre service

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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initiatives Véronique Popinet Aides aux communes Le développement durable, c’est du concret ! > Les panneaux solaires sont producteurs de chaleur ou d’électricité. Une enveloppe d’un million d’euros a été affectée pour le financement de projets développement durable menés par les communes et communautés de communes. Vingt-cinq actions remarquables viennent ainsi de recevoir le soutien du Conseil général. La commune de Saint-Étienne-de-Lugdarès va se doter d’un réseau de chaleur alimenté au bois. L’école du Centre de La Voulte-sur-Rhône sera isolée contre le froid et la chaleur. Les communes de Vernosc-lès-Annonay, Talencieux, Larnas ou encore Rocles installeront des panneaux photovoltaïques sur des bâtiments publics. Toutes ces réalisations bénéficieront d’un fort soutien financier du Conseil général. À la suite des assises des énergies organisées en novembre 2011, le Département avait en effet annoncé qu’il accompagnerait les projets exemplaires. Parole tenue. Un million d’euros ont ainsi été réservés pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments publics, installer des équipements pour la production d’électricité photovoltaïque ou produire de la chaleur à partir du bois ou de la biomasse. Avec ce programme, le Conseil général applique la devise du développement durable : « Penser global, agir local ». Lutter contre le changement climatique et l’augmentation du prix des énergies fossiles, améliorer la qualité de l’environnement…, par ce nouveau dispositif, le Conseil général de l’Ardèche met du concret derrière les mots.• Melvita, l’éco-usine nouvelle En 1983, le premier atelier occupait quelques mètres carrés dans la ferme d’origine. Trente ans plus tard, la nouvelle éco-usine offre une superficie de 16 000 m² avec une capacité de 60 millions d’unités par an en cosmétique et savonnerie. S’inspirant de la démarche haute qualité environnementale, le bâtiment possède 1000 m² de toiture végétalisée pour une isolation thermique naturelle et un lieu de biodiversité pour les insectes. De plus, douze puits de lumière – des étages au sous-sol – vont permettre de réduire théoriquement de 5% la consommation électrique. À cela, il faut rajouter les panneaux solaires pour l’eau chaude, les panneaux photovoltaïques pour l’électricité, la récupération de l’eau de pluie. Quant aux eaux de production, elles sont dégraissées et filtrées dans des bassins de roseaux puis absorbées par des saules à croissance rapide. Cette nouvelle usine sera complètement opérationnelle courant 2013. Une centaine d’emplois supplémentaires seront ainsi créés. Au total, 12 millions d’euros ont été investis par l’entreprise avec une aide de la Région, de l’ADEME et bien sûr du Conseil général de l’Ardèche. 20 n°55 | janvier-février 2013
initiatives > Patrice Copetti prépare sa première cuvée. Économie Une nouvelle brasserie artisanale en Ardèche Les brasseries artisanales ont le vent en poupe. La Brasserie de l’Ardèche méridionale est la septième à voir le jour dans le département. Les brasseries artisanales ardéchoises Les Chopes du Moulin Lamastre 04 75 06 56 60 Ingénieur de formation mais passionné par la bière, Patrice Copetti s’amusait jusqu’alors à brasser de la bière dans sa cuisine. Quand des restructurations touchent son entreprise et celle de sa femme, le couple décide de monter sa propre société. Une étude de marché approfondie montre qu’il reste de la place pour une nouvelle bière artisanale en Ardèche. Ce sera à Rosières : la Brasserie de l’Ardèche méridionale. Patrice se professionnalise, enchaîne les formations à l’Institut français de la brasserie de la malterie puis obtient le diplôme universitaire de brasseur à La Rochelle. La première bière sort des cuves de fermentation en décembre 2012. Une bière d’hiver, plus forte que celle d’été, légèrement épicée. Car les habitudes de consommation ont changé au fil des ans. Désormais, la bière ne sert plus juste à désaltérer. Beaucoup lui demandent plus de caractère, plus de corps. Le public se féminise aussi. Et si la consommation de bière diminue en France chaque année, les ventes de bières artisanales augmentent. « Les gens veulent de plus en plus des produits authentiques, quelque chose de leur région, élaboré par des producteurs locaux », explique Patrice. La brasserie offrira ainsi une gamme de bières diversifiées : bière blanche, ambrée, bière aromatisée au miel de châtaignier, bières spéciales avec des mélanges de malt et de houblon pour produire des arômes particuliers… Au total, chaque année, 300 hectolitres seront commercialisés, notamment dans la boutique présente au sein même de la brasserie. Dans sa logique de soutien à la filière agroalimentaire et dans le souci de créer une nouvelle activité économique sur un bassin industriel peu dense, le Conseil général a appuyé financièrement ce projet.• Brasserie Bourganel Vals-les-Bains 04 75 94 03 16 Ferme brasserie de l’Olanier Beaumont 04 75 39 56 90 L’Agrivoise Saint-Agrève 04 75 30 70 76 La Grange du Seigneur Champis 04 75 58 01 08 Brasserie du Vivarais Annonay 04 75 69 79 81 Brasserie de l’Ardèche méridionale Rosières 04 75 93 46 08 janvier-février 2013 | n°55 21



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