[07] Reliefs n°55 jan/fév 2013
[07] Reliefs n°55 jan/fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°55 de jan/fév 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 8,3 Mo

  • Dans ce numéro : Le conseil général à votre service

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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grand Angle Résorption de l’emploi précaire Quand le Conseil général transforme l’essai ! Ils ont été emploisjeunes, stagiaires, apprentis… le Conseil général les a accueillis, formés puis titularisés > Sur les 26 emplois-jeunes titularisés, 24 sont encore dans la collectivité. Ici, Amandine Rebière à la Bibliothèque départementale de prêt. Thomas Jourdan, un stage, un emploi Thomas Jourdan connaissait déjà le Conseil général de l’Ardèche avant d’être recruté. En 2008, il avait réalisé son stage de master 2 « Droit, économie et management des collectivités territoriales » à la direction des routes. À l’époque, il avait construit des outils de veille juridique sur les marchés publics. Un stage qui lui a permis de « prendre un premier contact réel avec l’institution et de connaître la structure ». Après une première expérience dans le privé, il postule pour travailler à la direction de la solidarité comme contractuel. Ardéchois d’origine, Thomas Jourdan passe alors le concours d’attaché, devient stagiaire en 2011 puis titulaire en 2012. Désormais il gère le fonds social européen, une enveloppe de crédits européens qui permet de cofinancer des opérations à destination des bénéficiaires du RSA pour favoriser leur retour à l’emploi. Amandine Rebière, de la musique avant toute chose Amandine Rebière a la passion des livres et de la musique. Après avoir enchaîné les petits boulots en intérim, elle profite de l’appel d’air des emplois-jeunes et entre à la Bibliothèque départementale de prêt en 2000. Elle suit alors un cursus au Centre régional de formation aux métiers des bibliothèques à Grenoble, une formation prévue dans le cadre des emplois-jeunes. Douze ans plus tard, elle est toujours à son poste, s’occupant de la musique, sous forme sonore avec les CD mais aussi écrite avec les livres et les partitions. Heureuse dans son travail, Amandine Rebière l’est aussi pour le cadre de vie : « C’est grâce à cette titularisation que j’ai pu rester en Ardèche ! » Isabelle Colomb, d’emploi jeune à ingénieur Elle est entrée comme emploi-jeune en 1998. Un peu par hasard. Titulaire d’un BTS d’informatique industrielle, elle travaillait jusqu’alors dans le privé. Licenciée économiquement, elle avait le choix entre partir de son Ardèche natale ou découvrir la fonction publique. Ce sera le Conseil général comme gestionnaire de logiciel de ressources humaines. Pendant dix ans, elle enchaîne les concours et les montées en grade. D’abord adjoint administratif, elle réussit le concours de technicien en 2005 et devient gestionnaire du parc informatique. Mais Isabelle Colomba besoin de défi, de challenge. En 2009, elle prépare le concours d’ingénieur. « Pendant deux ans, se remettre à faire des maths et de la physique de 21 heures à minuit, quand les enfants sont couchés et après sa journée de travail… cela a été très lourd. » Les trois-quarts des inscrits à la préparation abandonnent en cour de route. Pas Isabelle. Elle est reçue ingénieur le 21 décembre 2011, un beau cadeau de Noël. Désormais responsable des achats informatiques, elle confie avoir besoin de souffler quelques années avant de se fixer de nouveaux challenges…• Des métiers, encore des métiers… Assistant familial Auxiliaire de puériculture Conseiller conjugal Chargé de prévention Éducateur de jeunes enfants Infirmière puéricultrice Médecin de prévention Psychologue Référent insertion Référent social ou éducatif Sage-femme Archiviste Bibliothécaire Documentaliste Archéologue Chargé de conservation préventive Chargé de mission culture Éducateur sportif Agent d’exploitation des routes Dessinateur Ingénieur Jardinier Plombier/Fontainier Responsable financement du logement Technicien bâtiment Technicien d’exploitation et de maintenance 18 n°55 n°54 | janvier-février | Novembre-Décembre 2013 2012
portrait Karine Ernotte-Melotte Karine Ernotte-Melotte est à la tête de Culturemandizes, une TPE – très petite entreprise – artisanale installée au Teil. Une société de trois personnes qui fabrique des sucettes de toutes formes et de toutes couleurs. « Je suis dans le sucre », dit-elle pour commencer. Ses clients : des grossistes ou détaillants en confiserie, des entreprises et des sites touristiques. « Les sucettes en forme de Tour Eiffel vendues au pied de la célèbre tour, eh bien c’est nous ! ». Originaire de Belgique, Karine vit en France depuis presque dix-huit ans à cause – ou grâce – aux problèmes de santé de ses enfants. « L’un souffrait d’allergies, l’autre d’asthme… il me fallait trouver une solution pour éviter les séjours à l’hôpital, les incessants va-et-vient. » Après deux ans de réflexion, elle met le cap vers la France, en Haute- Savoie, pour vivre dans le bon air des Alpes françaises. « C’était l’aventure, se rappelle-t-elle, je n’ai pas suivi un mari, je n’ai pas suivi une entreprise… je suis partie seule avec mes gosses ! On y va, on fonce ! » Là, dès son arrivée, elle rencontre le seul Belge vivant dans les environs. Il l’aide à remplir ses papiers et… devient son mari ! Sa maîtrise des langues (elle parle l’allemand, le hollandais, l’anglais et le français), lui permet de travailler dans les départements commerciaux et marketing de multinationales avant de rejoindre le secteur de l’agroalimentaire. Un secteur où elle se consacre au conseil et à la commercialisation durant plusieurs années, quand l’opportunité d’une reprise d’activité s’offre à elle, suite au décès brutal du dirigeant de la confiserie teilloise. « Karine, attention, c’est de la production ! » ne cesse de lui répéter son mari. Passer à la production ? « Tant mieux ! J’ai constamment besoin de produire, de faire quelque chose, s’exclame-t-elle. Reprendre une entreprise, c’est comme avoir un nouvel enfant. J’ai une nouvelle fois embarqué la famille dans l’aventure. J’ai essuyé des plâtres, sans doute fait quelques erreurs… mais je ne regrette rien. » Aujourd’hui, deux ans après le début de l’aventure, Karine a atteint le chiffre d’affaires réalisé par son prédécesseur. Sa recette ? « Y croire, en vouloir et continuer. » Tout simplement.• > repères 1964 Naissance en Belgique 1995 Arrivée en France 2010 Reprise des Gourmandises du Moulin au Teil 2012 Produit entre 800 et 1000 sucettes par jour janvier-février 2013 | n°55 19



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