[07] Reliefs n°54 nov/déc 2012
[07] Reliefs n°54 nov/déc 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°54 de nov/déc 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 12,5 Mo

  • Dans ce numéro : Ardèche-Drôme : une coopération exemplaire

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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GRAND ANGLE Éducation ÉTUDIEZ EN DRÔME ARDÈCHE ! Environ 9 600 étudiants réalisent leurs études supérieures en Ardèche et Drôme dont 80% en sont originaires. Avec 120 diplômes différents dont 50 universitaires du bac + 2 au doctorat, faire ses études en restant près de chez soi est possible. > Vue sur les locaux de l’Esisar, une école d’ingénieurs en électronique, automatique, informatique et réseaux. Membre du groupe d’écoles Grenoble INP, l’école est installée à Valence. Merwen Tazi habite Privas et fait ses études de commerce à Valence. Originaire de Rompon, Emmanuelle Riou a achevé un Master 1 en finances (bac + 4) en juin 2012 et toujours à Valence. On pourrait rallonger la liste de près de 4 000 noms pour toutes celles et ceux qui ont poursuivi leurs études après le bac dans la Drôme ou l’Ardèche ! Cette opportunité est due à un partenariat fondateur et unique en France entre collectivités territoriales et universités, du nom de l’Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (Aduda). Toute l’offre de formation sur www.etudierendromeardeche.fr Créée en 1994, sous la forme d’un Groupement d’intérêt public (GIP), l’Aduda regroupe les Conseil généraux de l’Ardèche et de la Drôme, la Ville de Valence et les quatre universités grenobloises présentes à Valence et dans les deux départements. Depuis les années 2000, la Région Rhône- Alpes a rejoint le groupement pour devenir un partenaire financier de premier plan. Pour Florent Michalon, directeur de l’Aduda, c’est « la raison première de l’agence de venir au-devant des lycéens pour proposer au plus près de chez eux une offre universitaire. C’est un acte de démocratisation de l’accès à l’université ». Avec des loyers inférieurs en moyenne de 25% par rapport à Grenoble et 60% par rapport à Paris, Valence permet en effet de pouvoir se loger à des prix modérés. Nadine, mère d’un enfant étudiant en 2 e année de gestion, avoue qu’il était « hors de question de payer des études à Montpellier ou Grenoble si la même offre était disponible sur Valence ». Avec l’argent économisé sur ces deux années, Nadine pourra ainsi aider son fils à réaliser son stage de fin d’études… au Canada ! Une offre diversifiée Que vous visiez un diplôme en sciences, dans le domaine de l’environnement ou de l’agriculture, en droit, en économie ou en langues, dans le social ou le domaine de la santé, près de 120 diplômes du supérieur vous sont proposés en Drôme-Ardèche. Et pas qu’à Valence ! Répartis sur le territoire des deux départements, 21 sites accueillent des étudiants. Il est aussi important de tordre le cou à certains a priori : les diplômes délivrés en Ardèche-Drôme ont la même valeur qu’ailleurs… et les étudiants réussissent mieux ! Emmanuelle Riou, pendant les quatre années qu’elle a passées à étudier à Valence, a été comblée par « la qualité de l’enseignement et du suivi plus constant grâce à des effectifs réduits ». Toute cette offre de formation, c’est l’engagement à long terme de l’attelage bidépartemental et de la Ville de Valence qui l’a rendue possible. Florent Michalon est catégorique sur ce point : « Les universités ne seraient jamais venues sans les collectivités… » Alexis Chezière 18 n°54 | novembre-décembre | Novembre-Décembre 2012 2012
PORTRAIT JEAN-CHARLES LADET Jean-Charles Ladet a toujours eu un engagement associatif : créateur du club de football de Montréal en Ardèche, dix-neuf ans président de « Courir avec Alissas » … Mais quand il arrive à la retraite en 2005, cet ancien électricien laisse de côté les clubs de sport et frappe à la porte des Restos du cœur de Privas. Désormais, son temps libre, il l’emploie à « essayer d’aider les plus démunis » et à faire perdurer à sa « petite échelle ce que Coluche a mis en place au niveau national ». Il commence donc comme bénévole, passe co-responsable, puis membre du Conseil d’administration et est désormais responsable du centre de Privas. Pendant la campagne annuelle, trois jours par semaine, il gère le stock, réceptionne, range, comptabilise, répond aux courriers, élabore les dossiers de demande de subventions. Et bien sûr il organise la distribution aux côtés des 400 bénévoles ardéchois investis dans les huit centres du département pour… 265 144 repas servis l’année dernière ! Chaque année, les Restos du cœur font état de 5% d’augmentation de fréquentation. Surtout des femmes seules avec enfants, des jeunes de moins de 25 ans et des retraités, en particulier des veuves avec une faible pension de réversion. Pour Jean-Charles Ladet, c’est bien là que le bât blesse et ce qui provoque son indignation : « Au XXI e siècle, un pays dit « riche » qui n’arrive pas à loger ni à nourrir sa population ? C’est grave ! » Confronté en permanence à des familles en grande difficulté, le bénévole a une solution pour ne pas se faire ronger par le malheur des autres. « Je regarde toujours le côté positif : je suis satisfait d’avoir rendu service et, une fois la porte du local fermée, je fais abstraction, j’ai des loisirs, des activités, je voyage… » Car à travers toute une vie d’engagement associatif, on comprend que Jean-Charles Ladet a toujours cherché la relation avec les autres. « J’aime le contact avec les gens car au contact d’un humain, on apprend toujours. Si je ne devais dire qu’une chose aux lecteurs, ce serait : ne restez pas enfermés chez vous, tournezvous vers le milieu associatif, c’est une richesse. » À 64 ans, Jean-Charles n’a pas envie d’arrêter. « On ne peut pas lâcher, des gens nous attendent et quand vous voyez leur situation, vous ne vous posez pas de questions… vous vous dîtes juste : il faut y aller ! » > REPÈRES 1948 naissance à Largentière 1969 s’installe à Privas 2005 devient bénévole aux Restos du cœur 2012 responsable du centre de Privas novembre-décembre 2012 | n°54 19



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