[07] Reliefs n°53 sept/oct 2012
[07] Reliefs n°53 sept/oct 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°53 de sept/oct 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,8 Mo

  • Dans ce numéro : La rentrée 2012/2013 des collégiens

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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initiatives Traitement des effluents agricoles Purin, fumier, lisier… engrais naturels ! Les effluents d’élevage sont des engrais naturels utilisés depuis toujours. Riches en azote et en phosphore, ils permettent aux agriculteurs de réaliser des économies importantes sur l’achat d’engrais minéraux ou chimiques. Mais, mal utilisés ou mal gérés, ils peuvent contribuer à la pollution des nappes et des cours d’eau. À Lagorce, Lora Demolliens est en pleine installation d’un élevage de chèvres, « Capri’cornes en garrigue ». Étant engagée dans une démarche d’agriculture biologique, c’était sa « préoccupation d’avoir le moins d’impact possible sur l’environnement ». La litière des chèvres sera donc compostée en fumier et épandue sur leurs prairies et sur les champs d’un agriculteur voisin. Les eaux blanches de la salle de traite seront épurées soit par un filtre à roseaux, soit par une micro station d’épuration. Quant au lactosérum issu de la fabrication des fromages, il servira à nourrir les chèvres, le surplus partant aux cochons. Les jeunes agriculteurs qui s’installent sont ainsi nombreux à mettre en place cette démarche environnementale. À la Chambre d’agriculture de l’Ardèche, Emmanuel Bouhelier, conseiller bâtiments agricoles, souligne que « tous les agriculteurs qui ont bénéficié d’une dotation jeune agriculteur ont connaissance des méthodes de stockage et de traitement et ont eu trois ans pour se mettre aux normes ». Justement, l’aide mise en place par le Conseil général s’adresse aux jeunes agriculteurs. En 2012, l’enveloppe consacrée aux travaux de mise aux normes (avec obligatoirement un volet sur la gestion des effluents) a été abondée à hauteur de 180 000 €. Michel Talon, au GAEC des Genêts à Lespéron, a bénéficié de cette aide fin 2010. Depuis, après construction d’une grande fosse de stockage, l’éleveur épand son lisier sur ses prairies de fauche au printemps, après le dégel. Sa satisfaction est double : une véritable efficacité pour améliorer le rendement de la terre et des économies importantes réalisées au niveau des apports en azote. Depuis le début de l’année 2012, une quinzaine de jeunes agriculteurs ont ainsi bénéficié de l’aide du Conseil général. Avec un enjeu clair : démontrer que l’agriculture peut agir en faveur de l’environnement. Véronique Popinet 22 n°53 | Septembre-Oxtobre septembre-octobre 2012
initiatives > Industrie Économie Des matelas 100% recyclés L’ancien site Simmons à Flaviac vient de devenir Ecoval, une usine unique au monde de fabrication de meubles à partir de matériaux recyclés. Cette transformation a permis de sauvegarder 60 des 90 emplois. Le procédé semble simple, il est pourtant révolutionnaire et unique au monde. Et avec lui, Cauval Industrie – premier fabricant de meubles français – entend bien relancer l’industrie du canapé et du matelas en France. Après collectage, les matelas usagés sont désinfectés, découpés et leurs différents composants triés et transformés. Les diverses mousses deviennent des granulats, le bois est réduit en particules et les textiles sont effilochés. Tous ces composants sont ensuite mélangés selon le produit final souhaité puis cuits. À la sortie, après découpe, des matelas 100% recyclés ! Quand dans quelques mois l’usine tournera à plein régime, ce sont 150 000 matelas qui seront traités par an. Des matelas de la marque Dunlopillo intégrant ces nouveaux matériaux éco-conçus devraient être vendus dès l’automne, à des prix équivalents aux matelas traditionnels. Des commandes ont aussi été finalisées avec le groupe hôtelier Accor. En résumé : les commandes se multiplient et Cauval Industrie explore désormais des débouchés dans des secteurs aussi divers que l’automobile, la construction et, bien sûr, des canapés et des meubles. Un des atouts économiques majeurs de cette nouvelle usine est, outre l’utilisation de matériaux recyclés, d’échapper aux fluctuations du marché des matières premières. Donc de rester compétitif dans un marché ultra concurrentiel avec les pays émergents et limiter les délocalisations. Une issue inespérée si on se remémore mai 2009, lorsque le groupe Cauval avait annoncé la fermeture du site. Le conflit avait été tendu entre la direction et les salariés soutenus notamment par les élus du Conseil général. > Le président du Conseil général, le préfet de l’Ardèche et de nombreux élus lors de l’inauguration le 2 juillet dernier Stéphane Vendran La filière automobile met les gaz Quand la filière automobile ardéchoise se regroupe, cela donne Vilesta, pour Véhicules industriels et de loisirs, équipementiers et sous traitants automobile. Objectif : travailler ensemble sur des projets communs pour que toutes les entreprises se développent. Après un an et demi d’existence, le bilan est excellent et les perspectives qui s’ouvrent prometteuses. Basée à Mauves, dans les locaux de Compositec, l’association regroupe une trentaine d’entreprises de tailles très différentes et aux savoir-faire technologiques diversifiés, mais très complémentaires : équipementiers, constructeurs, assemblage de sousensembles, mécanique, métallurgie, textile, traitement de surface… Pour soutenir une filière automobile qui représente environ 4 000 emplois en Ardèche, le Conseil général a attribué une subvention de 15 000 € à Vilesta. + d’infos : www.vilesta.fr septembre-octobre 2012 | n°53 23



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