[07] Reliefs n°52 jui/aoû 2012
[07] Reliefs n°52 jui/aoû 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°52 de jui/aoû 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,8 Mo

  • Dans ce numéro : mise en valeur du Mont Gerbier-de-Jonc.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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initiatives > De la production à la commercialisation, l’entreprise compte 4 salariés. 20 Quand les noyaux de fruits trouvent une seconde vie ! La société Phyto- Valor, nouvellement créée et implantée en Ardèche, s’est spécialisée dans la fabrication de revêtement de sol, décoratif, résistant, 100% naturel puisque conçu à base de noyaux de fruits. Des noyaux de pêche et d’abricot que la société achète auprès des industries agroalimentaires du sud-est de la France qui transforment ces fruits en jus, purées, confitures, conserves… Une fois lavés et concassés sur le site, les fragments de coques sont valorisés sous forme d’un substitut de gravier minéral de décoration. De leur côté, les amandons –le contenu des coques ! – sont eux aussi valorisés essentiellement sous forme d’huile cosmétique pour la partie abricot, à l’export sur des filières Appel à projets Pépites n°52 | Juillet-Août 2012 Entreprises graviers végétaux CHEZ Phyto-Valor Ardèche Développement, la direction économique du Conseil général, vient d’accompagner la création de l’entreprise Phyto- Valor. Implantée au Pouzin, la société transforme et valorise des noyaux de pêche et d’abricot en gravier écologique commercialisés sous la marque « Biogranulats ». Un produit innovant pour l’aménagement et la décoration extérieurs. agroalimentaires au Moyen-Orient et en Asie pour la partie pêche. Des débouchés prometteurs dans les secteurs privé et public Découverte par Franck Janier-Dubry, le jeune dirigeant de l’entreprise, lors d’un voyage en Afrique du sud, l’utilisation de noyaux transformés en revêtement de sol peut trouver en France également de nombreux débouchés. Aménagements paysagers, allées de jardins, cours, trottoirs, parkings… les clients potentiels ont clairement été repérés : ce sont les paysagistes, architectes, sociétés de travaux publics –prescripteurs du produit–, mais aussi les collectivités locales pour des aménagements d’espaces extérieurs publics, les campings haut de gamme et les particuliers. Un produit écologique facile à poser ! Bon à savoir : la pose est possible quelle que soit la météo, contrairement aux enrobés qui nécessitent un temps sec. Deux fois moins lourd que du gravier minéral classique, Biogranulats est beaucoup plus facile et plus rapide à répartir, sans liant ni compactage. Il ne nécessite aucune préparation préalable de l'espace à gravillonner : plus besoin de décaisser et niveler, l'éco-matériau s'épand directement sur le sol nu préalablement désherbé. Il est de plus imputrescible, résiste au gel et biodégradable sur le très long terme. Ne disparaissant pas dans le sol du fait de son poids, Biogranulats présente une durée de vie supérieure à 10 ans. Une recharge d'une demi-couche tous les 6 à 10 ans est suffisante. Innover, dynamiser l’économie et le territoire, créer des emplois… le dispositif Pépites du Conseil général accompagne les projets de création d’entreprises novateurs en Ardèche depuis 2007. Tous les types d’activités sont concernés à la condition que l’entreprise, qui doit avoir moins de 6 mois d’existence, ait son siège social et son implantation principale en Ardèche. L’aide du Conseil général, calculée en fonction du plan de financement initial, peut s’élever jusqu’à 15 000e. L’appel à projets étant permanent, les candidats peuvent transmettre leur dossier tout au long de l’année. Depuis la mise en place du dispositif, 38 créations ont ainsi été soutenues. Les colonnes de Reliefs se font souvent l’écho de ces « pépites » qui ont un impact économique fort sur notre territoire.
Philippe Fournier Personnes âgées La tablette qui rompt l’isolement Trois établissements pour personnes âgées du sud Ardèche expérimentent actuellement l’utilisation de tablettes tactiles comme moyen de communication visuelle entre les résidents de maisons de retraite et leurs proches. Une initiative de l’association La Marguerite rouge, basée à Viviers. Le projet Familien, nom de code de l’opération, est vraiment un moyen innovant de garder le contact entre les générations et de rompre l’isolement des personnes âgées en établissement. Il a été mis en place depuis début avril et pour six mois à la résidence les Passiflores à Viviers, à l’hôpital intercommunal Viviers Bourg-Saint- Andéol et à la résidence Jean Hélène à Lavilledieu. Facile d’utilisation, il va sans nul doute réduire les distances entre les personnes âgées en établissement, leurs enfants et petits-enfants, souvent friands de nouvelles technologies. « Fonctionnant sur la base du volontariat, les familles n’ont qu’à être équipées chez elles d’un ordinateur muni d’une webcam [webcaméra, NDLR] pour tenter l’expérience » explique Christophe Gonzalez, membre de l’association La Marguerite rouge et à l’origine du projet. Du côté des établissements, la tablette a été préférée à l’ordinateur pour sa grande maniabilité : transport facilité d’une pièce à une autre et navigabilité ne nécessitant pas de souris. Pour les résidents, à l’heure convenue au préalable, il suffit d’appuyer sur l’écran à l’emplacement de la photo de la personne avec qui l’on veut discuter pour que la communication s’établisse. Images animées plus son, c’est du direct ! Et Christophe Gonzalès de mentionner un « pensionnaire de 83 ans à l’hôpital de Viviers, a été surpris de voir bouger et entendre ses enfants sur un miniécran qu’il pouvait lui-même tenir entre ses mains ». Une fois l’étonnement passé, le lien s’établit vraiment. « Ce type d’échanges facilite la communication avec les personnes âgées qui ont du mal à parler au téléphone ». Et puis, si la parole n’est plus vraiment là, les proches sont contents de montrer leur environnement. Une expérimentation à suivre. initiatives >Expérience réussie à l'hôpital intercommunal de Viviers Bourg-Saint-Andéol. 4 750 € financés par le Conseil général Ce projet est soutenu par le Conseil général de l’Ardèche à hauteur de 4 750 e avec le concours de la Région Rhône-Alpes et le Pays de l’Ardèche méridionale. Si l’expérience s’avérait concluante, ce dispositif pourrait être étendu à l’ensemble des établissements ardéchois volontaires. 21



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