[07] Reliefs n°51 mar/avr/mai 2012
[07] Reliefs n°51 mar/avr/mai 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°51 de mar/avr/mai 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 12 Mo

  • Dans ce numéro : le club Sport Ardèche.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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dossier SOCIAL Sam’Sap… et beaucoup plus encore ! Une association à vocation sociale luttant contre le gaspillage en créant des emplois, mêlant bénévoles et salariés ? C’est Sam’Sap, friperie, couture, costumes… et lien social ! Quand on pénètre dans la boutique, on ne tombe pas sur des vêtements… mais sur des livres et un coin bar. On comprend tout de suite que Sam’Sap dépasse largement le cadre de la friperie classique. Habits d’occasion certes mais aussi atelier retouche, élaboration de collection, création de vêtements originaux à partir d’anciens ou de costumes à partir de fripes, espace couture en accès libre… Installée dans une ancienne usine textile de Pont d’Aubenas, Sam’Sap poursuit depuis 1999 « un but de service public mais avec une préoccupation économique » selon Philippe Bourges, le président. Au rez-de-chaussée du bâtiment se tient la friperie. Derrière le comptoir, à la caisse, une bénévole. Dans les rayons, une salariée. L’immense sous-sol est rempli à ras bord de tissus, de vêtements, de costumes, de bobines de fil, d’aiguilles et de machines à coudre. Au milieu deux couturières salariées travaillent à la création de vêtements tandis qu’un bénévole finit les écailles du dragon pour le carnaval d’Aubenas. A quelques mètres de là, des adhérents œuvrent sur des projets personnels dans l’espace couture en libre accès… 22 - - n°51 - printemps 2012 Depuis l’été 2011, des travaux de réaménagement de l’espace ont eu lieu. La volonté de l’association est maintenant de dynamiser son espace création. Plus de soixante-dix bénévoles côtoient ainsi six salariés, sans compter les nombreux adhérents qui viennent utiliser l’espace couture. « La base de Sam’Sap c’est cette mixité entre bénévoles et salariés, le partage des connaissances qui en découle », rappelle Géraldine Cheneveau, la responsable et fondatrice de l’association. L’activité principale résidait au départ dans la friperie. Désormais, elle ne représente plus que la moitié du chiffre d’affaires de l’association. La force de Sam’Sap se trouve ainsi dans l’équilibre entre ses différents domaines d’activités. « Chaque pôle ne peut pas vivre indépendamment. C’est le fait d’être tous ensemble qui fait que cela marche », analyse Philippe Bourges. Ces dernières années, la friperie a connu une forte augmentation de la clientèle « éthique » : celle qui vient car elle est de plus en plus réfractaire à la consommation à tout crin. Mais dans le même temps, la diminution de pouvoir d’achat s’est clairement fait ressentir : « Avant, la discussion sur le prix se faisait sur un euro. Maintenant on est sur des centimes ! », constate Géraldine Cheneveau. Elle se rappelle que « lorsque l’association a été montée, on se faisait plaisir mais sans penser qu’elle se développerait comme cela ». Cette croissance réussie n’est pas sortie non plus de nulle part. Sans l’investissement de sa fondatrice, elle n’aurait pu avoir lieu : « Si j’avais compté les heures, si j’avais été payée comme dans une entreprise… le développement n’aurait pas été possible. On a toujours préféré créer des emplois ! » Et Philippe Bourges de conclure : « Le social et l’économie sont liés : on ne peut pas faire l’un sans l’autre. Nous ne sommes pas dans les critères financiers des entreprises normales. Nous, nous rêvons de faire une économie différente ». Avec plus de 1 500 écailles cousues sur une queue de 17 mètres de long, ce dragon est entièrement fabriqué avec de la récup ! Car si les bénévoles sont à la recherche de lien social, ils sont aussi en quête de faire quelque chose d’intéressant. Et des projets intéressants, Sam’Sap en regorge. Cette dernière grosse commande est destinée au carnaval d’Aubenas. Elle aura mobilisé une cinquantaine de bénévoles pendant plusieurs semaines.
Vous aussi UI ! GRAND PROJET GROTTE CHAUVET-PONT D'ARC SOUTENEZ à l’Unesco et l'arrivée de l’Espace de restitution, le Candidature Unesco : une première étape franchie candidature L'État français a décidé fin janvier de présenter la candidature de la grotte Chauvet-Pont d'Arc à l'inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco. Cette décision constitue une étape majeure dans la démarche engagée par le Conseil général de l'Ardèche et la Région Rhône-Alpes… GROTTE CHAUVET de la La décision de l'État de présenter la candidature de la grotte Chauvet-Pont d’Arc à l'Unesco récompense l'engagement du Syndicat mixte Espace de restitution et de ses partenaires et la mobilisation de l’ensemble des tement de l'Ardèche doit devenir aussi une destination culturelle et patrimoniale de premier plan avec une requalification et une mise en réseau des sites pha- au patrimoine mondial res comme le Grand Site de France d’Orgnac l’Aven, la acteurs du territoire. Il s’agit d’une première étape et le chemin à parcourir est encore long avant que la grotte ornée préhistorique sud-ardéchoise découverte en décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel DE L’UNESCO et Christian Hillaire, intègre définitivement le cercle La Chauvet-Pont d'Arc va être désormais sur www.grotte-chauvet.org évaluée par une organisation consultative indépendante : le Conseil international des monuments et fermé des sites inscrits dans le monde (voir encadré ci-contre). « Notre dossier doit désormais prendre une dimension nationale et internationale, explique Pascal Terrasse président du Conseil général et du Syndicat mixte. Notre territoire doit être au cœur de la candidature. C'est la condition pour séduire les experts de l'Unesco dans la perspective d'une reconnaissance en 2013. » Pour anticiper et optimiser l’inscription de la grotte Conseil général de l’Ardèche et le Conseil régional de Rhône-Alpes ont lancé avec l’appui de l’État, de l’Europe et des collectivités locales un ambitieux programme d’accompagnement et d’investissement territorial. L’objectif est de favoriser un développement équilibré et durable du territoire. Réputé et apprécié pour ses paysages et ses activités de loisirs de nature, le dépar- Combe d’Arc ou Alba-la-Romaine. 18 mois d'évaluation des sites (ICOMOS). Cette évaluation se déroule sur 18 mois, entre visite de terrain, expertise de dossier et examen en commission. La décision finale reviendra au Comité du patrimoine mondial et devrait être connue courant 2013. ERGC La démarche engagée concerne également les secteurs de la formation, du tourisme, des transports avec une réflexion sur les modes de déplacement doux, l’agroalimentaire (approvisionnement à partir de filières courtes) ou encore des métiers d’art. La qualité de l'accueil est essentielle avec une montée en gamme des infrastructures pour séduire toute l'année de nouveaux visiteurs étrangers notamment, grands amateurs d'art et de patrimoine. Un comité de soutien très actif Grâce à l'engagement de nombreux acteurs locaux, le Comité de soutien est passé en six mois de 3 000 à 12 000 membres. Des personnalités comme Yannick Noah, Werner Herzog, Jack Lang, Louis Bertignac, Jean-Michel Ribes, Miquel Barcelo, Alexandre Astier, les frères Peschier soutiennent cette candidature. Il faut poursuivre les efforts et l'objectif, pour les 18 prochains mois, est d'atteindre symboliquement les 36 000 signatures, clin d’œil aux peintures de la grotte Chauvet-Pont d'Arc anciennes de 36 000 ans. Invitez le plus grand nombre à dire OUI à cette candidature sur le site www.grotte-chauvet.org FRANCE RHÔNE-ALPES ARDÈCHE printemps 2012 - n°51 - - 23



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