[07] Reliefs n°50 déc 11/jan-fév 2012
[07] Reliefs n°50 déc 11/jan-fév 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°50 de déc 11/jan-fév 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 3,7 Mo

  • Dans ce numéro : le pont de Mialan.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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dossier 18 novembre 2011 Coup d’envoi des Assises des énergies En juin 2011, Pascal Terrasse, président du Conseil général, annonçait la tenue à l’automne des 1 ères Assises départementales des énergies. Le premier rendez-vous s’est tenu le 18 novembre 2011. Au programme de la journée : des tables rondes et des ateliers pour réfléchir ensemble aux réponses à apporter aux défis et enjeux énergétiques pour notre territoire. Journée studieuse que ce vendredi 18 novembre ! Quelque 160 participants ont assisté au débat de haut niveau sur l’efficacité énergétique, partant de l’international pour resserrer progressivement le champ d’investigation à l’Europe, la France et enfin l’Ardèche. Cinq axes avaient été identifiés pour cette journée de lancement et ont fait l’objet d’atelier de réflexion. Celui de la part des énergies renouvelables dans la production d'énergies avec un questionnement local : quels leviers devons-nous actionner en Ardèche pour favoriser le développement des énergies renouvelables et surtout avec quelle dynamique de développement des filières ? Celui de la diminution de notre consommation d'énergie et des secteurs sur lesquels nous devons prioritairement agir pour y parvenir. Celui aussi des réseaux et des modes de transport et des actions à mettre en œuvre pour que les déplacements –des populations et des marchandises– soient plus économes en énergie et peu émetteurs de gaz à effet. Celui de l'urbanisme et de l'organisation de l'espace. Enfin, et parce qu'il est primordial que chacun se mobilise pour atteindre les engagements français, européens et internationaux, un des cinq ateliers a abordé la question de la sensibilisation et la mobilisation des citoyens et acteurs territoriaux afin qu'ils modifient leurs comportements. Tous ces axes s'inscrivent dans des enjeux partagés à minima au niveau européen et vont faire l’objet d’un travail approfondi pour l’année à venir. 22 - - n°50 - hiver 2011-2012 Les Assises et ensuite ? Les Assises vont se dérouler sur un an avec différents temps forts et moments de débats. En 2012, chaque atelier se réunira pour débattre, réfléchir, proposer des axes en faveur d’une politique de transition énergétique sur nos territoires. Un travail préparatoire qui débouchera au second semestre 2012 sur des états généraux de l’énergie, ouverts à tous, et où seront actées les solutions concrètes, adaptées, partagées, justes et réalistes pour inscrire l'Ardèche dans le défi du x x i e siècle : la réduction de la dépendance énergétique et la lutte contre le changement climatique à l'échelle de notre territoire, pour l'ensemble de la planète. Le Conseil général, les énergies et le développement durable ; "Déjà une longue histoire" Dès 2007, le Département a adopté un plan énergie comprenant 19 engagements concrets autour de 2 axes : les économies d'énergie sur le patrimoine départemental et celui des acteurs locaux et la sensibilisation afin d'accompagner le changement des comportements. En matière de mobilité et de déplacement, le Conseil général agit déjà de manière très active dans les transports en commun. Un schéma départemental en faveur du vélo vient également d’être adopté. L’un des axes est d’encourager cette pratique dans le cadre des déplacements urbains. En coopération avec la Drôme, un schéma directeur du covoiturage a été mis en place. Dans le domaine du social, l’intervention dans la lutte contre la précarité énergétique est une priorité pour notre collectivité. Enfin, adoptée en mars 2010, la charte du développement durable et soutenable du Département de l'Ardèche décline sept orientations de politiques publiques et sept orientations méthodologiques ou comment faire du développement durable une réalité dans notre département. A découvrir sur le blog Dédé07. Retrouvez bientôt les actes des Assises des énergies, les acteurs de l'énergie en ardèche et ailleurs sur www.ardeche.fr
GRAND PROJET GROTTE CHAUVET-PONT D'ARC ESPACE DE RESTITUTION Rencontre avec le gestionnaire Kléber Rossillon Les élus du Syndicat mixte ont décidé le 21 novembre dernier de confier à l'unanimité la gestion de l'Espace de restitution de la grotte Chauvet-Pont d'Arc à la société Kléber Rossillon (1). Rencontre avec le directeur qui a donné son nom à la société... Reliefs : Pouvez-vous présenter votre société ? Kléber Rossillon : « J'ai créé la société Kléber Rossillon qui porte mon nom en 1995. Nous sommes spécialisés dans la mise en valeur du patrimoine avec l'accueil touristique au cœur de sites historiques. Nous sommes implantés dans quatre régions de France : dans le Périgord, le Val de Loire, l'Ile de France et Rhône-Alpes. Nous comptons aujourd'hui 40 salariés permanents auxquels viennent s’ajouter quelque 70 employés saisonniers. Notre société est très attachée au respect de l’histoire du lieu, la connaissance des publics et le contexte culturel et économique d’un territoire. » Reliefs : Pourquoi avez-vous décidé d'être candidat à la gestion de l'Espace de restitution ? K. R. : « Périgourdin d'origine, je me suis toujours intéressé à la préhistoire. J'ai pratiqué la spéléologie depuis mon enfance et visité de nombreux sites préhistoriques de Dordogne dont la grotte de Lascaux. En 1994, j'ai été fasciné par l'annonce de la découverte de la grotte Chauvet-Pont d'Arc. Le projet porté par le Syndicat mixte, le Département de l’Ardèche et la Région Rhône-Alpes est enthousiasmant et c'est donc naturellement que j'ai souhaité être candidat à sa gestion. » Reliefs : Quelles sont les clés de la réussite ? K. R. : « Le projet est d'une grande ambition et je suis convaincu de sa réussite. Nous serons très attentifs à la qualité de la visite du fac-similé. L'émerveillement doit être au rendez-vous. Nous accueillons 240 000 visiteurs à Castelnaud dont 5 000 certains jours l'été et nous allons mettre notre savoir-faire au service du projet en travaillant au côté du Syndicat mixte mais également de l'ensemble des acteurs locaux et des professionnels du tourisme. L'Espace de restitution fait partie de l'Ardèche et nous concevons sa gestion en lien avec tout le territoire pour inciter les visiteurs à rester le plus longtemps possible en Ardèche. Enfin, l'inscription de la grotte Chauvet-Pont d'Arc au Patrimoine mondial de l'Unesco est un élément très important et dès aujourd'hui nous allons nous mettre au service de cette candidature. » (1) Kléber Rossillon s'appuiera pour sa gestion sur la société Sodexo Loisirs, spécialiste de la restauration dans les grands sites touristiques. Les sites gérés par Kléber Rossillon : • Le château-musée de Castelnaud (Dordogne) 245 000 visiteurs/an• Les jardins suspendus de Marqueyssac (Dordogne) 190 000 visiteurs/an• Le château de Langeais (Indre et Loire) : 110.000 visiteurs/an• Le musée de Montmartre (Paris) : repris en gestion en juillet 2011• Et en association avec les Courriers Rhodaniens, le Chemin de fer du Vivarais (Ardèche) opérant le Vélorail des gorges du Doux depuis juillet 2011. Site internet : www.kleber-rossillon.com ERGC Pascal Terrasse, président du Conseil général de l'Ardèche et président du Syndicat mixte Espace de restitution de la grotte Chauvet-Pont d'Arc « En choisissant à l'unanimité Kléber Rossillon, nous nous engageons collectivement à réussir ce projet culturel à haute valeur ajoutée. L'exigence est très forte de notre part et parmi les offres des trois candidats pré-sélectionnés dans le cadre de la procédure de délégation de service public –Culturespaces, Kleber Rossillon et Vert Marine– la proposition de Kléber Rossillon associé à Sodexo Loisirs apportait toutes les garanties financières pour le développement d'une offre de qualité à haute ambition culturelle en lien avec le territoire et le patrimoine universel que constitue la grotte Chauvet-Pont d'Arc. L'offre de Kléber Rossillon respecte également parfaitement le cahier des charges défini par le Syndicat mixte : investissement dans les travaux d'aménagement (2,8 millions d'euros), redevance annuelle de 180 000 €, 200 000 € investis chaque année pour les expositions temporaires, ouverture toute l'année (52 semaines), politique tarifaire adaptée (12 € pour le billet plein tarif, 9,80 € en basse saison et gratuité pour les moins de 10 ans), moyens humains mobilisés (33 emplois équivalent temps plein dont 12 en direction du programme d'animations pédagogiques), coopération avec les acteurs locaux et mise en réseau avec les autres sites culturels du territoire, approvisionnements pour la restauration et la boutique respectant le développement durable ou encore des efforts sur la préservation de l'environnement. » Pourquoi une DSP comme mode de gestion ? Le comité syndical du SMERGC a choisi comme forme de gestion du futur Espace de restitution, la délégation de service public. Ce partenariat avec contrat d'affermage sur 20 ans prévoit la mise en place d'une part concessive pour une partie de la réalisation. Avec cette procédure, les élus ont affiché clairement leur volonté de ne pas faire porter les risques éventuels de la gestion du site par les contribuables ardéchois et rhône-alpins. hiver 2011-2012 - n°50 - - 23



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