[07] Reliefs n°49 sep/oct/nov 2011
[07] Reliefs n°49 sep/oct/nov 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°49 de sep/oct/nov 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : la compagnie Emile Valantin.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 26 - 27  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
26 27
initiatives PLANTES AROMATIQUES DU DIOIS L’ENTREPRISE ÉTEND SON ACTIVITÉ EN ARDÈCHE Spécialisée dans l’extraction végétale de plantes issues de l’agriculture biologique, la Société Plantes Aromatiques du Diois vient de prendre ses nouveaux quartiers sur le Parc industriel Rhône Vallée au Pouzin. Une implantation dans des locaux spacieux et fonctionnels qui va permettre à cette entreprise de mieux répondre à l’augmentation régulière de son activité. Eau de rose, de bleuet, d’hamamélis, essence de clou de girofle, de cannelle, huile essentielle de mélisse… aujourd’hui, l’entreprise Plantes aromatiques du Diois (PAD) propose plus de 100 références sur le marché des huiles essentielles bio et autres dérivés. PAD transforme les plantes en huiles essentielles et eaux florales. C’est cette dernière activité ainsi que le stockage qui s’installe sur la zone ardéchoise. Le siège social reste quant à lui sur ses terres d’origines, la commune de Vercheny dans la Drôme. DE LA DRÔME À L’ARDÈCHE Michel Meneuvier a créé cette entreprise en 1999 dans le prolongement de l’activité de la coopérative agricole : Plantes aromatiques et médicinales du Diois. Il en est toujours le dirigeant et l’actionnaire majoritaire, au côté du groupe Robertet –leader dans les arômes et les matières premières naturelles– qui depuis 2007 possède 49% des parts de la société. Une grande partie du personnel est passé en Ardèche : dix personnes à ce jour et trois de plus devraient intégrer l’entreprise d’ici 2013. « Nous avions besoin de place et l’implantation sur le Parc industriel Rhône Vallée nous offre, en plus, une réelle proximité 26 - - n°49 - automne 2011 géographique avec nos principaux clients et la possibilité d’un travail en synergie avec la plate-forme d’expédition. » explique Michel Meneuvrier. Un bon point pour le bilan carbone ! Et ce n’est pas un détail pour une entreprise qui joue la carte du 100% bio. En effet, la société inscrit son activité dans une démarche respectueuse et globale où les distributeurs ont toute leur place. UNE DÉMARCHE RESPONSABLE PAD produit les plus grands noms de la cosmétique, de la pharmacie et de l’homéopathie mais pour son dirigeant, cela signifie travailler avec des hommes et des femmes dans une relation de confiance, tissée parfois de longue date. La société Plantes aromatiques du Diois a d’ailleurs entamé une "démarche responsabilité sociétale des entreprises", et s’engage à intégrer les préoccupations sociales et environnementales, à tous les niveaux de l’activité : salariés, fournisseurs, consommateurs. Imprégné de la philosophie des coopératives agricoles dont il est issu, Michel Meneuvrier est très clair : « 30% de notre approvisionnement est réalisé en France et 70% en importation. Nous avons des fournisseurs dans près de 30 pays, mais nous ne travaillons pas avec 5 000 producteurs ! La même méthode avec chacun d’entre eux, dans le respect de ceux qui travaillent la terre, au feeling, quand ça marche, ça marche… je ne vais pas chercher à mettre les personnes en concurrence. » Une démarche séduisante qui a incité Ardèche Développement à accompagner l’entreprise dans le montage des dossiers de financement. L'entreprise a reçu au total 153 000 €, toutes aides confondues (fonds européens et aide de la Communauté de communes Privas Rhône Vallées) dont 105 635 € du Conseil général de l’Ardèche.
L’ATLANTIQUE À LA RAME UN CHEF D’ENTREPRISE ARDÉCHOIS DANS LA COURSE Marc Chailan sera au départ de la « Bouvet Guyane », course transatlantique à la rame et sans assistance, qui rallie Dakar (Sénégal) à Cayenne (Guyane). Cet Ardéchois, à la tête de l’entreprise CRC spécialisée dans la conception de canoës, kayaks, pirogues et pagaies de compétition, prendra la mer pour 40 jours minimum. Plus d’un mois à bord de son "Grain de sel", un canot insubmersible de 8 m de long et 1,60 m de large. Le défi que va tenter de relever Marc Chailan est de taille : joindre les deux rives de l’océan Atlantique, du Sénégal à la Guyane à la force des bras, en solitaire, sans escale et sans assistance. Le 29 janvier 2012, ils seront une trentaine à s’élancer comme Marc Chailan pour 2 600 nautiques soit 4 700 km à la rame, par la route sud. Un parcours rude, sélectif et d’une grande exigence physique. L’originalité de la Bouvet-Guyane est de permettre à des rameurs solitaires de se mesurer à armes égales sur des bateaux identiques et sur un même parcours. TOUS LES DÉFIS Mais Marc Chailan est déterminé et perfectionniste. Il aborde ce challenge océanique avec la persévérance et la soif de réussir qui l’ont toujours animé. Les défis ne lui font pas peur : la création de son entreprise en 2001 en était un. Aujourd’hui CRC est une référence internationale en conception de canoës et dérivés. La qualité de ses fabrications en matériaux composites est unanimement appréciée par les plus grands champions tels que Benoît Peschier qui remporta les JO de 2004 avec du matériel CRC. Son canot a été préparé avec le soutien des nombreux Créée en 1986 par Eric Antouly aux Ollières, la menuiserie Antouly a acquis une réelle notoriété au fil des ans en privilégiant l’emploi d’essences locales, essentiellement le châtaignier. Conjuguant savoir-faire traditionnels et dernières évolutions technologiques, la menuiserie s’est récemment dotée d’un parc outils performant : centre d’usinage à commande numérique, migration informatique… L’objectif est de renforcer la productivité pour rester compétitif face aux industriels, mais en conservant la dimension artisanale de l’entreprise qui compte aujourd’hui 3 salariés. Innovant mais pas seulement ! Eric Antouly a souhaité prendre le volet "environnement" en considération. Ses locaux sont désormais équipés d’un broyeur à plaquettes et d’une presse à briquettes pour alimenter la nouvelle chaudière à bois déchiqueté. « Ces investissements nous permettent de recycler et valoriser nos déchets avec une économie annuelle passionnés qui, dès le début, ont adhéré au projet ! Toujours en quête de performances et d’amélioration technologique, toute l’équipe de CRC implantée à Grospierres a mis son savoir-faire au service de la fabrication de "Grain de sel". Le canot était officiellement mis à l’eau le 17 septembre dernier, sur les rives de l’Ardèche, à Vallonpont-d’Arc. Mais c’est à la Trinité-sur-Mer que les tests en conditions réelles ont été effectués. Le Conseil général a choisi d’accompagner l’aventurier ardéchois en lui attribuant une aide de 2 000 €. Pour suivre cette étonnante aventure : http://atlantique.crc-competition.com Marc Chailan, en plein test de son embarcation à la Trinité-sur-Mer aide à l'artisanat Essences locales et recyclage des déchets http://atlantique.crc-competition.com équivalente à 8 000 litres de fioul ». Toujours dans cette logique "DD", l’entreprise développe les réalisations et finitions 100% naturelles, sans utilisation de produit chimique. Pour ces investissements, la menuiserie Antouly a obtenu une aide de 15 000 € dans le cadre de l’Opération Rurale Collective (dont 7 500 € du Conseil général), qui accompagne les entreprises du centre Ardèche dans la modernisation de leurs installations. automne 2011 - n°49 - - 27



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :