[07] Reliefs n°49 sep/oct/nov 2011
[07] Reliefs n°49 sep/oct/nov 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°49 de sep/oct/nov 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : la compagnie Emile Valantin.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 22 - 23  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
22 23
dossier Regards croisés Raoul L’herminier, vice-président du Conseil général chargé de l’enseignement, et Cécile Brennan-Sardou, inspectrice d’académie, ont souvent l’occasion de se retrouver pour travailler ou débattre sur des actions pilotées conjointement par le Conseil général et l’Etat. Avant de les questionner sur leur ambition pour les jeunes du département, Reliefs a demandé au vice-président en charge de l'enseignement de nous préciser la façon dont les deux structures travaillent ensemble. Reliefs : Comment le Conseil général et l’Inspection académique travaillent-ils ensemble pour proposer aux jeunes une ouverture au monde ? Raoul L’herminier : Nos compétences respectives –la construction, l’entretien des bâtiments pour le Conseil général, les programmes, l’enseignement pour l’Inspection académique, (ndlr)– ne sont pas cloisonnées. De nombreuses actions nous permettent de travailler ensemble au quotidien pour intervenir en faveur des jeunes, en classe et hors les murs. Reliefs : Quels sont les domaines d’intervention "croisés" ? Raoul L’herminier : Au-delà de notre mission essentielle qui est de permettre l’égal accès de tous les jeunes aux savoirs et d’améliorer sans cesse leurs conditions d’études, les deux institutions ont aussi pour préoccupation le bien-être des élèves, petits et grands, et leur ouverture au monde. Pour le Conseil général, cela dépasse sa seule politique d’éducation mais embrasse aussi bien d’autres politiques départementales. Politique jeunesse, bien sûr, mais aussi culturelle quand on parle de classes patrimoines ou de collège au cinéma, politique environnement et sportive quand il s’agit de classes de découverte ou de développement. 22 - - n°49 - automne 2011 Le Schéma collèges, véritable feuille de route pour les années 2008 à 2015 Les représentants du Conseil général et de l'Inspection académique étaient présents lors de la tournée des collèges à la rentrée 2011 (collège de Cruas) Reliefs : Quelle est votre ambition pour les jeunes Ardéchois ? Raoul L’Herminier : L’ambition du Conseil général envers la jeunesse ? On la retrouve dans le Schéma collège, véritable feuille de route définie par le Conseil général pour la période 2008-2015 : il s’agit clairement de la mise en œuvre d’une politique fondée sur l’égal accès à tous les jeunes aux savoirs sur tout le territoire et sur l’amélioration de leurs conditions d’études. Cette ambition se retrouve aussi dans les 19,7 millions d’euros qui, en 2011, sont consacrés à la construction, l’entretien et le fonctionnement des collèges mais aussi à des actions en direction des écoles primaires, comme l’aide aux sorties scolaires, le soutien financier aux communes pour les travaux de rénovation ou de construction, sans oublier celles en faveur de l’enseignement supérieur. Le Conseil général attribue ainsi plus de 200 000 euros de bourses scolaires pour renforcer l’accès à la réussite scolaire pour tous les jeunes Ardéchois. Cécile Brennan-Sardou : L’excellence ! L’Ardèche connaît déjà de bons résultats, ses élèves y réussissent bien. Il s’agit maintenant de conforter cela… et de travailler au reste. J’ai notamment l’ambition d’améliorer les perspectives d’études. La poursuite d’études ici n’est pas assez ambitieuse. On part peu et peu loin pour étudier. Si on veut amener les jeunes sur l’ouverture au monde, il faut favoriser le départ –et le retour– vers l’international pour voir d’autres cultures. Nous avons un vrai travail à faire pour rassurer et inciter cet « envol scolaire ». Parmi les autres projets en cours pour cette année qui s’ouvre, nous pouvons évoquer la conception et construction, en partenariat avec le Conseil général bien sûr, de la première « école du socle » à Saint- Cirgues-en-Montagne, réunissant écoles maternelle, élémentaire et collège sous le même toit. Ou encore le développement de l’usage numérique et le plan pour la maîtrise des sciences et des technologies à l’école. L’enjeu est de taille et pour cela j’ai vraiment le souhait d’approfondir notre partenariat avec L’Arche des métiers, le Centre de culture scientifique technique et industrielle, au Cheylard, afin d’aboutir à un maillage de l’ensemble du département. Dans ce domaine également l’expérience internationale sera sollicitée par le biais d’un projet Comenius Regio. Ce type de partenariat, basé sur l’échange d’expériences et des bonnes pratiques entre régions et villes d’Europe sur des sujets de leurs choix, aident les territoires à améliorer les options éducatives proposées aux élèves. Raoul L'herminier, vice-président en charge de l'enseignement Cécile Brennan- Sardou, inspectrice d'académie
GROTTE CHAUVET-PONT-D'ARC Dernière ligne droite pour le dossier de candidature Unesco Automne de tous les défis pour l'équipe mobilisée sur le dossier de candidature de la grotte Chauvet-Pont d'Arc à l'inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco. Le rapport de 800 à 900 pages est en cours de finalisation. Validé par le comité scientifique présidé par Jean Clottes, directeur des recherches scientifiques de 1998 à 2006 et expert international de l'art pariétal, ce dossier très complet comprendra le descriptif et l'historique du bien, l'argumentaire démontrant en quoi la plus ancienne grotte ornée préhistorique au monde mérite d'être inscrite et le détail des mesures de conservation et actions de gestion prévues. Le 14 novembre prochain, l'élu référent Unesco, le conseiller général et régional Hervé Saulignac conduira la délégation ardéchoise devant le Comité des biens français du Patrimoine mondial pour une ultime et décisive présentation. Le comité examinera le plan de gestion de la grotte Chauvet et de sa zone limitrophe qui engagera pour les années 2012 à 2016 l'ensemble des acteurs du territoire ardéchois (1) dans les domaines de la valorisation de la grotte, du patrimoine, du tourisme et du développement durable. Ce plan de gestion détaillera notamment la construction de l'Espace de restitution, la préparation du territoire, l'évolution touristique, la requalification de la Combe d'Arc, la gestion des déplacements (flux de circulation, mise en place de transport collectif...). « L'inscription à l'Unesco n’est pas seulement une reconnaissance : c’est un point de départ et l’obligation de penser avec ambition à l’avenir de l’Ardèche », insiste Hervé Saulignac. Les élus mobilisés pour faire de cette candidature un vrai projet de territoire durable espèrent convaincre les membres du Comité des biens français du Patrimoine mondial. Un comité qui rendra son verdict définitif mijanvier 2012. Si parmi les autres candidats français le dossier de la grotte Chauvet-Pont d'Arc est retenu, il sera alors examiné durant 18 mois par l'Unesco. (1) État, Région Rhône-Alpes, Conseil général de l'Ardèche, Syndicat mixte Pôle projet Chauvet, Syndicat de gestion des gorges de l'Ardèche, Pays de l'Ardèche méridionale, PNR des Monts d'Ardèche, commune de Vallon-Pont-d'Arc et communautés de communes des Gorges de l'Ardèche et Grands sites des Gorges de l'Ardèche. Comme Yannick Noah, Werner Herzog, Jack Lang, Louis Bertignac, ou Jenifer et les 8 000 membres du comité de soutien, dîtes à votre tour « Oui à la candidature Unesco de la grotte Chauvet » sur le site www.grotte-chauvet.org (rubrique La candidature Unesco) ERGC Werner Herzog, réalisateur, et Pascal Terrasse, lors de l'avant-première du film sur la grotte Chauvet Pont d'Arc : « La grotte des rêves oubliés » Les premiers éléments du fac-similé dévoilés Les premiers éléments du fac-similé de l'Espace de restitution de la grotte Chauvet-Pont d'Arc ont été dévoilés cet été. Conservés à Vallon-Pont d'Arc, ces prototypes ne sont pas les éléments définitifs de la future réplique. Ils s'inscrivent dans la phase des études scénographiques. Panneau des chevaux, cheval gravé, main négative, rhinocéros, concrétions diverses, sols calcités, parois ou plafonds ont été réalisés par les entreprises Alain Dalys (panneaux ornés en résine), Atelier Stéphane Gérard (spéléothèmes en résine) et Décoracoes (béton projeté), réunies au sein du groupement coordonné par l'entreprise SOCRA spécialisée dans la rénovation du patrimoine. Une dizaine de corps de métiers différents a été mobilisée dans les différents ateliers lors de cette phase. Ces prototypes ont permis à la société SCENE, en lien avec les architectes des agences Fabre & Speller et Atelier 3A, d'expérimenter une méthode de travail avant le lancement début 2012, de la réalisation de ce fac-similé. En effet, contrairement aux autres restitutions de grotte comme Lascaux II (béton projeté) ou Altamira en Espagne (résine), la réplique de la grotte Chauvet mêlera béton et résine pour mieux reproduire le milieu souterrain. Prochaine étape pour le Pôle projet Chauvet : le lancement à l'automne d'un important marché pour la réalisation du fac-similé. D'une surface au sol de 3 000 m², cette réplique représente pas moins de 8 000 m² de parois à reproduire en 24 mois de chantier. automne 2011 - n°49 - - 23



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :