dossier Les équipes nautiques du SDIS comptent environ 150 spécialistes nautiques dont une centaine de conducteurs d’embarcation, 30 sauveteurs aquatiques et 15 plongeurs capables d’intervenir sur tous les plans d’eau. Elles peuvent en effet intervenir sur les fleuves, en rivière, mais aussi, en cas d’inondation dans des parkings souterrains, des mines désaffectées ou même sous la glace d’un lac gelé. 20 - - n°46 - hiver 2010-2011 Olivier Sébart les Équipes spécialisées répondre à toutes les situations En plus du GRIMP et des plongeurs, les sapeurspompiers ont développé nombre d’équipes spécialisées afin de pouvoir réagir à n’importe quel type d’accident. La cellule mobile d’intervention risque chimique intervient sur les accidents impliquant une matière dangereuse, que ce soit sur site industriel ou dans le cadre du transport. De plus, elle est compétente en cas d’attentat impliquant des armes bactériologiques. L’équipe cynotechnique a pour mission –avec l’aide de ses chiens dressés spécialement–, de rechercher les personnes ensevelies ou celles qui ont disparu. Lors de glissements de terrain ou d’effondrements d’immeubles, ce sont les équipes du sauvetage déblaiement qui interviennent pour les actions de reconnaissance, de sauvetage ou de sécurisation des sites. Enfin, les équipes aériennes d’Horus permettent de repérer les départs de feux et de guider le personnel au sol lors de la lutte contre l’incendie. L’engagement citoyen Témoignage Géraldine Carle, « J’ai toujours voulu être dans l’action et me rendre utile » Géraldine Carle, 30 ans, maman de deux jeunes enfants, est sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Saint-Péray. Un centre qui compte 90 sapeurs-pompiers parmi lesquels 10% de professionnels et 10% de femmes. Reliefs : Pourquoi êtes-vous sapeur-pompier volontaire ? Géraldine Carle : J’ai toujours voulu être dans l’action et me rendre utile, c’est mon état d’esprit. L’aide aux personnes en difficulté, le secours aux tiers, ça m’a toujours attiré. Je suis infirmière dans un service d’urgence. A 17 ans, après un entretien et une formation, j’ai pu devenir sapeur-pompier volontaire dans le centre de secours de Saint- Péray. Et ça, j’y songeais depuis longtemps. Reliefs : Cet engagement est-il difficile à concilier dans la vie de tous les jours ? Géraldine Carle : Il faut être motivé, c’est vrai ! Je suis maman de deux jeunes enfants, et forcément c’est tout une organisation puisque je suis de garde et d'astreinte un week-end tous les deux mois et une nuit toutes les semaines et demie plus quelques gardes en semaine. Mais quand on aime, c’est pas difficile ! Personne ne me force. Etre pompier volontaire, ça fait partie de ma vie ! Le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP) intervient quand les moyens traditionnels de sauvetage s’avèrent inadéquats. Dans ces situations peu communes et nécessitant l’emploi de techniques et savoir-faire particuliers, le GRIMP07 mobilise son expertise, autant dans les milieux naturels qu’artificiels. Les 32 membres du GRIMP en Ardèche sont des sapeurspompiers qui ont été spécialement formés pour ces interventions. Comm'à la ferme |