dossier Intervention lors des premières neiges à Annonay vous protéger, notre priorité ! Quand on parle « prévention, protection, secours à la personne », on pense évidemment aux pompiers. Des hommes et des femmes au service de la population et des territoires. On pourrait dire que les pompiers professionnels ne font que leur travail… Oui, mais quel beau métier ! Et que dire des plus de deux mille pompiers volontaires qui, chaque semaine, chaque week-end, de jour comme de nuit, interviennent inlassablement pour porter secours à ceux qui en ont besoin. Dévoués, animés par la générosité et l’envie d’aider, les pompiers sont profondément indispensables à la bonne marche de notre société.. 18 - - n°46 - hiver 2010-2011 Mais la sécurité, c’est aussi d’autres actions, d’autres initiatives, d’autres structures qui existent avec toutes le même objectif : le bien-être et la protection des personnes. Des bénévoles de la Protection civile ou de la Croix rouge assurent des postes de secours lors d’événements, les agents du Conseil général œuvrent pour protéger l’enfance et la famille, sécurisent les transports, préviennent les incendies et favorisent les interventions des secours… Pour toutes ces actions : le Conseil général de l’Ardèche est présent au quotidien. Et continuera à l’être. Il en va de l’avenir de notre territoire et de ceux qui y vivent. Bernard Bonin 1er vice-président du Conseil général de l’Ardèche Dans les coulisses du 18 Guillaume Fulchiron Que se passe-t-il quand on compose le 15, le 18 ou le 112 ? Qui est au bout du fil et comment se déroule la mise en route des secours ? Reliefs vous ouvre les portes du CODIS, le centre opérationnel d’incendie et de secours de l’Ardèche, le cœur de l’organisation des pompiers sur le territoire. « Les pompiers de l’Ardèche bonjour ! » La voix du caporal Bouchardon est calme, posée, rassurante. Chaque jour, les pompiers de l'Ardèche effectuent une soixantaine d'interventions soit plus de 20 000 par an ! Installées à Privas, ces "voix du 18" sont les premiers interlocuteurs en cas d'incident. « La personne qui décroche a le plus de responsabilités » insiste le sergent-chef Raymond Gillet qui supervise les trois opérateurs de garde, tous sapeurs-pompiers professionnels. Dès le début de l’appel, l'opérateur insiste pour connaître avec exactitude le lieu du signalement, avant même de se renseigner sur la cause de l'appel. « La localisation est primordiale, explique le caporal |