Phovoir solidarités Prévention santé Passez un été à l’ombre des soucis ! Soleil, fortes chaleurs, piqûres d’insectes, interactions médicamenteuses… la période estivale n’est pas sans « risques » pour la santé. Apprenez à les connaître pour mieux vous en protéger. Passez le message : prévenir c’est toujours mieux que guérir. 12 - - n°44 - été 2010 Pensez à aider les personnes dépendantes (nourrissons et enfants, personnes âgées, personnes handicapées, personnes souffrant de troubles mentaux) en leur proposant régulièrement des boissons, même en l’absence de demande de leur part. Sous traitement médical ? Attention au soleil ! Le savez-vous ? Médicaments et soleil ne font pas bon ménage. Photosensibilisation médicamenteuse, déshydratation accrue, dysfonctionnement des mécanismes de refroidissement du corps… les risques sont réels. Caractérisée par deux types de réactions, la phototoxicité –due aux propriétés chimiques du médicament– et la photoallergie –due à une allergie– la photosensibilisation médicamenteuse est difficile à détecter car on peut la confondre avec un coup de soleil classique. La réaction photoallergique se caractérise par un érythème, des vésicules et des démangeaisons. Elle survient lors de la deuxième prise du médicament et généralement 48 heures après l'exposition. Elle n'est pas fonction de la dose absorbée et peut se propager aux zones protégées. Ces réactions nécessitent au moins 7 jours d’exposition au soleil pour la sensibilisation initiale. Comme pour les allergies, seules certaines personnes prédisposées sont concernées. Pour éviter les photosensibilisations : repérez le symbole distinctif sur les boîtes de médicaments. Attention ! Persil, citron, céleri, figue, artichaut, dahlia, chrysanthèmes sont des plantes ou végétaux qui peuvent provoquer ce genre de réaction. Certains médicaments –diurétiques, neuroleptiques, psychotropes en général– nécessitent une vigilance accrue pour leurs effets néfastes en cas de chaleur (déshydratation, dysfonctionnement des mécanismes de refroidissement du corps…). Enfin, les personnes diabétiques, parce que les fortes chaleurs impactent directement leur maladie, sont particulièrement concernées. Plus d’infos : www.afssaps.sante.fr Piqûres d’insectes Aïe, ça pique et ça peut être dangereux ! Les piqûres d’abeilles, de guêpes, de frelons, de bourdons redeviennent d’actualité tous les étés. Leur gravité est très variable, la plupart des réactions locales ne nécessitant pas de recours médical. Attention malgré tout aux réactions générales, du fait de réactions allergiques ou de piqûres multiples. Elles peuvent être très graves (une dizaine de décès par an en France). Parmi les réactions locales, une piqûre dans la bouche ou dans la gorge comporte un risque vital en entraînant un œdème local obstructif. Une piqûre à l’œil peut provoquer infection, glaucome, cataracte. S’agissant des réactions générales sur tout le corps : si l’urticaire généralisé ne comporte pas de risque vital, le choc anaphylactique (réaction allergique exacerbée), peut être mortel. Pour le reconnaître, il est important de déceler les signes prémonitoires : malaises, sensations de chaleur diffuse, crampes abdominales, diarrhée. Ces signes apparaissent habituellement très vite (après 10 mn) mais peuvent être aussi plus tardifs. Dans tous les cas, le traitement à apporter est simple : identification de l’insecte piqueur, ablation rapide des dards des abeilles, application sur la zone d’une source de chaleur puis du froid, désinfection totale et vérification de vos vaccins notamment antitétanique. Pour éviter la piqûre, pensez à vérifier votre verre avant de boire, ne portez pas de parfum, tenez-vous éloigné des dépôts d’ordures. Et attention à la proximité des ruches ou aux essaims logés dans des trous et cavités. Dernier conseil : évitez de pratiquer des activités où vous seriez seul dans des lieux isolés. Nourrissons : attention maximale ! Les nourrissons et les enfants en bas âge s’adaptent moins facilement à des températures élevées que des adultes. Ils méritent donc une attention particulière en cas de canicule, c’est encore plus vrai pour tous ceux qui souffrent d’une maladie chronique (cardio-vasculaires, respiratoires ou pulmonaires…). Attention à la diarrhée et son risque direct de déshydratation. Personnes âgées : prévention obligatoire En cas de vague de chaleur, la personne âgée est exposée à divers risques dont le plus grave est le coup de chaleur. La cause : un déficit de régulation de la température corporelle, avec des capacités à transpirer pouvant être très vite réduites. Pour éviter l’apparition de problèmes et désagréments liés à la chaleur, le mot d’ordre est donc d’assurer une prévention efficace : rafraîchir, éventer, hydrater, nourrir ! Adapter si besoin, le traitement médical selon l'avis du médecin. Plantes, attention danger ! Parmi les dangers de l’été et de toute l’année, l’ingestion de plantes toxiques notamment par les tout-petits. Pour tout savoir sur la toxicité des plantes d’ornements qui nous entourent, demandez le dépliant édité par le Conseil général « Plantes, attention danger » à com@ardeche.fr. Il est gratuit. Les N°d’urgence Samu : 15 Police : 17 Pompiers : 18 Appel d’urgence européen : 112 Centre anti-poison de Lyon : 04 72 11 69 11