[07] Reliefs n°43 mar/avr/mai 2010
[07] Reliefs n°43 mar/avr/mai 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°43 de mar/avr/mai 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 39

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : Jean Ferrat, le poète.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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solidarités Le CUI, un accompagnement du salarié renforcé, un accès à la formation facilité, une aide à la professionnalisation des salariés, de meilleures réponses aux attentes de l’employeur… Emploi : Contrats aidés un nouveau contrat unique Depuis le 1er janvier 2010, un nouveau contrat aidé vient de voir le jour. Le CUI, contrat unique d’insertion, remplace tous les contrats aidés "ancienne génération". Objectif : simplifier le retour à l’emploi durable des personnes bénéficiaires du RSA, par un dispositif sur-mesure, adapté au binôme employeuremployé. Et ça marche ! 10 - - n°43 - printemps 2010 Dans la lignée du Revenu de solidarité active (RSA) mis en œuvre en 2009, voici le contrat unique d’insertion. Ce dispositif entré en vigueur le 1er janvier dernier était intégré à la loi du 1er décembre 2008. Cette loi prévoyait en effet deux réformes complémentaires : celle des minima sociaux avec la généralisation du RSA, et celle des contrats aidés avec la création du CUI. C’est vrai, cette mesure simplifie et unifie le système actuel. Car, il faut le dire, difficile de se retrouver dans tous ces sigles et tous ces types de contrats ! Exit donc les contrats d’avenir (CA) et contrats d’insertionrevenu minimum d’activité (CI-RMA) issus du Plan de cohésion sociale. Le nouveau CUI sert désormais de cadre à deux contrats existants, se déclinant sous deux versions : le contrat initiative emploi (CUI-CIE) dans le secteur marchand ; le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) dans le secteur non marchand (associations, administrations…). Des contrats destinés à faciliter l'insertion sociale et professionnelle des personnes sans emploi et qui rencontrent des difficultés d'accès à l'emploi. Contrat aidé : qu’est-ce que c’est ? Un contrat aidé est un contrat de travail dérogatoire au droit commun, pour lequel l'employeur bénéficie d'aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l'embauche, d'exonérations de certaines cotisations sociales, d'aides à la formation. Le principe général est de diminuer, par des aides directes ou indirectes, les coûts d'embauche et/ou de formation pour l'employeur. Les nouveaux points du dispositif Dans le cadre du CUI, il faut obligatoirement conclure une convention individuelle avant le contrat de travail, entre les trois parties : l’employeur, le salarié, et soit le Conseil général (bénéficiaires du RSA), soit l’Etat (autres publics). Le CUI doit prendre la forme d’un CDD ou d’un CDI. La durée hebdomadaire du travail doit être comprise Témoignages Jean-Roger Delaigue, employé au CCAS de Privas « De l’expérience et des contacts humains » Jean-Roger Delaigue, 61 ans, est instructeur RSA au CCAS de Privas depuis bientôt un an. Il bénéficie d’un contrat d’accompagnement vers l’emploi. De CDI en CDD – « j’ai signé plus de 50 contrats de travail dans ma carrière ! » –, de contrats stables dans l’industrie automobile où il a été cadre durant 8 ans en vacations "précaires" dans le domaine de la formation où – sans le savoir – il ne cotise pas pour sa retraite, il se retrouve à 60 ans en fin de droits. « Même si mon salaire reste minime (célibataire, il touche 824 € par mois), mon poste au CCAS est intéressant : j’y acquiers de l’expérience et avec plus de 300 personnes reçues depuis le début, je suis dans le concret au niveau humain. Et puis, ici, j’ai été bien accueilli ». Avec ce dernier contrat, il va sans doute pouvoir arriver enfin à profiter de ses droits à la retraite. Une retraite qu’il envisage active puisqu’il a des projets dans le domaine de l’environnement. entre 20 et 35 heures. L’aide à l’employeur varie selon plusieurs critères : domaine d’activité, actions d’accompagnement prévues, difficultés d’accès à l’emploi de la personne embauchée… Son montant plafond s’élève à 95% du Smic dans le secteur marchand et 42% dans le non marchand.
Entreprise Grivetto, employeur « Un CUI en CDI qui nous donne entière satisfaction » Spécialisée dans la peinture industrielle, la société Grivetto basée dans l’Isère à Saint-Maurice-l’Exil vient d’embaucher en CUI un jeune Ardéchois au poste de chauffeur polyvalent. Jusque-là bénéficiaire du RSA, Zoheir Mekkaoui, 25 ans, a travaillé durant 4 mois pour l’entreprise, en intérim, avant cette embauche. « C’est d’abord une agence d’intérim qui nous a mis en contact avec lui, puis son accompagnateur emploi du Conseil général a pris contact avec nous » explique Nathalie Grivetto, responsable administratif de l’entreprise. Donnant entière satisfaction, l’entreprise vient d’embaucher le jeune homme en CUI pour un contrat à durée indéterminée. « Les avantages de ce contrat pour l’employeur ? Ils sont multiples ». Et bien sûr financiers puisque ce contrat permet de bénéficier d’une aide à hauteur de 42% du Smic brut et que le Conseil général a financé un complément de formation pour Monsieur Mekkaoui. « Le CUI a en effet permis de prendre en charge deux formations qui, dans l’exercice de sa fonction, étaient indispensables à notre entreprise » (conduite de grues et de chariots élévateurs,ndlr). Et le tout, c’est à mentionner, satisfait l’entreprise et l’employé. Des outils renforcés pour l’accompagnement C’est clair, le contrat unique d’insertion se veut plus simple, plus souple et plus juste : tous les salariés en contrat aidé bénéficient du régime général du RSA ou, pour les allocataires de l’ASS et de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), des mécanismes d’intéressement spécifiques. L’objectif étant également « d’améliorer la performance des contrats aidés », l’accompagnement et la formation sont renforcés pour « favoriser l’insertion professionnelle durable du salarié recruté sous CUI ». Concrètement, l’autorité signataire de la convention (Etat ou Conseil général) désigne un référent chargé d’épauler la personne et d’assurer le suivi de son parcours. L’employeur, lui, missionne un tuteur justifiant d’au moins deux ans d’expérience. Ce dernier a notamment pour rôle de « participer à l’accueil, aider, informer et guider le salarié en CUI », de « contribuer à l’acquisition des savoir-faire professionnels ». Plus d’infos : Si vous êtes bénéficiaire du RSA financé par le Conseil général et que vous êtes dans un projet de retour à l’emploi, votre conseiller vous renseignera. Pour tout autre public, contactez Pôle emploi. Action sociale Quand la débrouille se fait solidaire au cours d’un festival Le succès des deux colloques thématiques (*) organisés par le Conseil général sur le territoire d’action sociale Sud- Est en 2007 et 2008 a permis de lancer localement une véritable dynamique autour de la solidarité. Prochaine action : le Festival de la débrouille solidaire, le 6 juin prochain au Teil. Au programme : trois thématiques (culture, alimentation, logement) et un axe ressources (mobilité), déclinés en trucs, trocs, astuces, témoignages, animations, ateliers, concerts… Objectif : favoriser le lien social et la solidarité entre les habitants du territoire. Ce festival, le premier du genre, est préparé par de nombreux acteurs dont des habitants du territoire, depuis plusieurs mois. Brève Assistant de vie Des relais d’information près de chez vous Vous êtes assistant de vie (*) ou souhaitez le devenir ? Des points de rencontres – Relais assistants de vie – sont régulièrement organisés sur le territoire. Lieux de rencontre et de partage, ces relais permettent tout à la fois d’échanger entre professionnels et de trouver des informations actualisées sur la profession. Une vingtaine de rencontres sont organisées tous les ans. La durée est de 3 heures, à horaires fixes, autour d’un Exemple de réalisation du groupe Logement ou comment créer une table basse à partir d'une bobine EDF. Une initiative remarquable remarquée L’originalité du projet a attiré l’attention de l’ODAS, l’Observatoire décentralisé de l’action sociale. L’ODAS, véritable référent national, a en effet décidé d’adhérer à la démarche ardéchoise en ce qu’elle est le « reflet d’initiatives locales co-construites avec les habitants ». Prenant appui sur le Festival de la débrouille solidaire, l’ODAS a donc décidé de s’associer au projet. (*) « Mieux-être et réussites », juin 2007, mise en réseau des acteurs sociaux et le monde associatif, 240 participants/ « Vieillir et mourir dignement », juin 2008, 892 participants sur deux jours. Plus d’infos : www.ardeche.fr animateur spécialiste du métier. La participation à un Relais est gratuite mais il est obligatoire de s’inscrire à au moins cinq séances. Plus d’infos : N°indigo 0 820 000 019 (0,12 € TTC la minute) et www.institut-fepem.fr (*) L’assistant de vie accompagne des personnes dépendantes ou en perte d’autonomie au domicile d’un particulier dont il est salarié. printemps 2010 - n°43 - - 11



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