page 8 ROUTES Le Centre technique routier départemental En fin d’année sept nouvelles tractopelles, ont été réceptionnées et remises à des centres d’intervention (la Condamine, Seyne-les-Alpes, Barrême, Colmars-les-Alpes, Forcalquier, Sisteron) en remplacement de matériels anciens. Le coût de cet investissement est de 503 000 € TTC. La loi du 13 août 2004 a généré de grands bouleversements dans la gestion des routes du département. Depuis 2006, date du transfert de 160 km de routes nationales, le Conseil général assume financièrement l’entretien de l’essentiel du réseau routier bas-alpin soit environ 2 500 km de routes et 1 300 ouvrages d’art. En 2007, les moyens humains ont suivi et ce sont 300 personnes qui ont quitté la DDE pour rejoindre les services départementaux. Ce transfert a nécessité une profonde réorganisation en cinq Maisons techniques et 27 Centres d’intervention pour être au plus près du terrain et des usagers. La loi du 26 octobre 2009 termine ce processus de décentralisation en organisant le transfert des anciens parcs et ateliers de l’Équipement. Un peu d’histoire Dans le contexte de la reconstruction d’après guerre le besoin d’organiser, dans chaque département, une structure permettant de regrouper dans des garages et ateliers, des matériels et engins, à des fins d’entretien et de gestion, s’était fait sentir. Dans les Basses-Alpes, trois Parcs (Digne-les-Bains, Forcalquier et Barcelonnette) ont d’abord été créés en 1945- 1946 pour se réduire à un seul, Digne-les-Bains, en 1971. Une circulaire de 1967 définissait en quatre volets les missions de service public des Parcs : location (achat, location, entretien, réparation de véhicules et d’engins…) ; exploitation (marquage routier, barrières de sécurité, curage, viabilité hivernale…) ; vente (sel, peinture…) ; prestation de service (laboratoire, radio…). Les investissements (véhicules) étaient réalisés chaque année par l’État et le Département en proportion de l’usage qu’ils faisaient de ces services. En 2010, les 50 agents du Parc travaillaient pour le Conseil général (77,8%), l’État et quelques communes. |