[04] Alpes de Haute-Provence n°82 jui/aoû 2010
[04] Alpes de Haute-Provence n°82 jui/aoû 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°82 de jui/aoû 2010

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3 Mo

  • Dans ce numéro : envie d'évasion ?

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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ROUTES Une histoire de pont Le pont de l’Archidiacre Situé sur la RD 4, il franchit la Durance dans la Commune de Venterol, et marque la limite entre les départements 04 et 05. L’ancien ouvrage métallique, étroit, fortement oxydé était limité à 3,5 tonnes. Sa fragilité nécessitait une grande surveillance, surtout en hiver. Son remplacement et la configuration du site ont nécessité une coupure totale de la circulation et un renvoi vers le pont de Rochebrune et le pont de Tallard. Le montant des travaux est de 1,9 million d’euros TTC financés par le Conseil régional PACA (50%), le Conseil général des Alpes de Haute-Provence (25%) et le Conseil général des Hautes-Alpes (25%). page 12 Le Conseil général assure la construction et l’entretien de 2 500 km de routes et de 1 220 ponts. Chaque année trois à cinq ouvrages sont réparés ou remis à neuf. En 2010 le Département aura : terminé le pont de l’Archidiacre, celui des Graves sur la RD 9 à St Pons, celui du Rouinon sur la RD 1 à Bayons ; commencé et terminé la réfection du Pont de Reynier sur la RD 751 à Bayons ; commencé la reconstruction du pont de l’Abéous sur la RD 900 à Méolans-Revel et celui de Soleilhas sur la RD 102. Pour cette année cela représente une dépense de 1,9 millions d’euros (3,4 M € en 2009 - 6,7 M € en 2008 - 3,33 M € en 2007).
ENVIRONNEMENT Attention espaces fragiles ! Les Alpes de Haute-Provence bénéficient d’une très grande diversité de reliefs, de milieux naturels et de paysages qui lui donnent une richesse écologique et paysagère exceptionnelle. Un inventaire, l’atlas des Espaces Naturels Sensibles, a recensé 118 sites remarquables, dont 34 classés « prioritaires ». Un schéma directeur détermine désormais, jusqu’en 2013, les priorités, le calendrier des réalisations, la nature des travaux, le type de gestion, et les coûts. Deux exemples Le sommet de Lure Le site des crêtes de la montagne de Lure, situé sur les communes de Cruis et de Saint-Etienneles-Orgues, a une très grande valeur écologique, paysagère et patrimoniale. Le plan de gestion en cours de réalisation préconise une protection qui prenne en compte l’axe routier et les pratiques de pleine nature (randonnée…). Elle propose par exemple à tous les acteurs de s’entendre pour organiser le stationnement, faire une signalétique d’information et de sensibilisation commune et contrôler la fréquentation motorisée. le col de Vars et le vallon du Crachet La commune de Saint-Paul-sur- Ubaye et le Conseil général sont partenaires dans la gestion de ce site d’exception soumis à de nombreux usages (agricoles et touristiques). Le vallon étant avant tout celui des habitants et des usagers, un comité de pilotage (composé de propriétaires, d’éleveurs, d’administrations, de collectivités, et d’associations) a été constitué pour réfléchir à l’avenir du lieu et pour se prononcer sur les préconisations du plan de gestion commandé à l’Office National des Forêts (ONF) associé au Centre d’Études et de Réalisation Pastorales Alpes-Méditerranée (CERPAM). « En approuvant en 2008 un document de programmation (schéma départemental 2008- 2013), le Conseil général a décidé de planifier et d’adapter au mieux sa volonté politique de protection des ENS aux besoins de gestion et aux volontés locales ; pour cette période nous avons sélectionné 16 sites. La collaboration active avec les communes concernées et les acteurs de l’environnement (services de l’État, Parcs naturels régionaux et Parc national, associations…) feront de ces sites remarquables des lieux où les richesses patrimoniales sont protégées mais aussi aménagées pour un accueil raisonné du public. » Jean-Claude Michel, vice-président du conseil général, délégué à l’environnement et à la forêt – bois – énergies renouvelables Le saviez-vous ? Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont des zones naturelles de grande qualité, fragiles, que le Département souhaite protéger, gérer et ouvrir au public. Ces milieux sont menacés par la pression touristique, l’urbanisation, mais parfois aussi, paradoxalement, par l’abandon de certaines pratiques agricoles (fauches, pâturages). Le classement d’un territoire en ENS permet l’acquisition, la gestion et surtout la sensibilisation. Le Conseil général apporte un appui technique et une aide fi nancière (en général 30% à 40% pour les études, l’acquisition des terrains ou les travaux d’aménagement). page 13



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