« L’agriculture ne fait pas partie des compétences obligatoires du Conseil général, il s’agit d’une politique volontariste à laquelle nous consacrons annuellement environ 1,5 million d’euros. Par ailleurs notre politique agricole est intimement liée aux réglementations nationales et européennes et, même si le cadre est très restreint, l’assemblée départementale a décidé de continuer à soutenir ce secteur vital. Nos aides reposent sur des interventions ciblées qui permettent de répondre à la grande diversité des productions départementales. À titre d’exemple, le Conseil général soutient les filières de produits locaux de qualité et contribue au développement des circuits courts (AMAP, restauration collective…) ; ce sont des moyens actuellement très porteurs qui concourent à la consolidation et au maintien de l’agriculture dans le département. » page 10 Raymond Bressand, vice-président du Conseil général, délégué à l’agriculture AGRICULTURE Soutien aux agriculteurs Une grande diversité à sauvegarder L’agriculture dans les Alpes de Haute-Provence est exceptionnelle par sa grande diversité : de la grande culture sur les plateaux et les vallées, à l’élevage extensif des Préalpes ou de la haute montagne, en passant par l’arboriculture fruitière, les plantes à parfum, l’apiculture, ainsi que la viticulture et le maraîchage. C’est un secteur fragile en raison d’un climat peu favorable (hivers longs, sécheresses persistantes), de terres généralement difficiles à travailler, et de politiques européennes et nationales de soutien en baisse constante. Pour maintenir cette diversité le Conseil général a plusieurs objectifs. Soutenir les exploitations Il s’agit de maintenir un tissu d’exploitations viables grâce aux soutiens : à l’installation des jeunes agriculteurs (les aides varient de 2 000 € et à 4 000 € - 20 installations ont déjà été aidées cette année) ; aux infrastructures d’hydraulique agricole. (ex : financement du busage de canaux d’arrosage) ; aux ateliers de transformation des produits à la ferme (six projets viennent d’être financés pour un montant total de 81 200 €) ; à la prophylaxie animale (financement des actes vétérinaires : visites d’exploitation, prises de sang, vaccinations) ; aux équipements pastoraux (une enveloppe de 125 000 € est consacrée chaque année à la réfection de cabanes pastorales, l’aménagement de points d’eau, le débrous- |