[04] Alpes de Haute-Provence n°82 jui/aoû 2010
[04] Alpes de Haute-Provence n°82 jui/aoû 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°82 de jui/aoû 2010

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3 Mo

  • Dans ce numéro : envie d'évasion ?

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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« L’agriculture ne fait pas partie des compétences obligatoires du Conseil général, il s’agit d’une politique volontariste à laquelle nous consacrons annuellement environ 1,5 million d’euros. Par ailleurs notre politique agricole est intimement liée aux réglementations nationales et européennes et, même si le cadre est très restreint, l’assemblée départementale a décidé de continuer à soutenir ce secteur vital. Nos aides reposent sur des interventions ciblées qui permettent de répondre à la grande diversité des productions départementales. À titre d’exemple, le Conseil général soutient les filières de produits locaux de qualité et contribue au développement des circuits courts (AMAP, restauration collective…) ; ce sont des moyens actuellement très porteurs qui concourent à la consolidation et au maintien de l’agriculture dans le département. » page 10 Raymond Bressand, vice-président du Conseil général, délégué à l’agriculture AGRICULTURE Soutien aux agriculteurs Une grande diversité à sauvegarder L’agriculture dans les Alpes de Haute-Provence est exceptionnelle par sa grande diversité : de la grande culture sur les plateaux et les vallées, à l’élevage extensif des Préalpes ou de la haute montagne, en passant par l’arboriculture fruitière, les plantes à parfum, l’apiculture, ainsi que la viticulture et le maraîchage. C’est un secteur fragile en raison d’un climat peu favorable (hivers longs, sécheresses persistantes), de terres généralement difficiles à travailler, et de politiques européennes et nationales de soutien en baisse constante. Pour maintenir cette diversité le Conseil général a plusieurs objectifs. Soutenir les exploitations Il s’agit de maintenir un tissu d’exploitations viables grâce aux soutiens : à l’installation des jeunes agriculteurs (les aides varient de 2 000 € et à 4 000 € - 20 installations ont déjà été aidées cette année) ; aux infrastructures d’hydraulique agricole. (ex : financement du busage de canaux d’arrosage) ; aux ateliers de transformation des produits à la ferme (six projets viennent d’être financés pour un montant total de 81 200 €) ; à la prophylaxie animale (financement des actes vétérinaires : visites d’exploitation, prises de sang, vaccinations) ; aux équipements pastoraux (une enveloppe de 125 000 € est consacrée chaque année à la réfection de cabanes pastorales, l’aménagement de points d’eau, le débrous-
saillage…) ; à l’adduction d’eau potable dans les exploitations. Encourager les filières de qualité Notre agriculture a fait le choix de la qualité et de la traçabilité (Appellation d’0rigine Contrôlée [AOC], Indication Géographique Protégée [IGP], Agriculture Biologique) et le rôle du Conseil général est d’encourager la structuration de ces filières. Un soutien particulier est accordé au développement de l’agriculture biologique qui est aussi une action forte de l’Agenda 21 départemental. Aujourd’hui plus de 180 producteurs sont en bio, soit plus de 10% des exploitations agricoles et 8% de la surface agricole utile du département. Des aides participent au confortement des filières et des produits de qualité : soutien au programme d’action pour le développement des AMAP ; aide à la sécurisation et la réorganisation de la filière laitière et fromagère ; développement d’un réseau blé-farine-pain-pâtisserie biologique et création d’une association pour la sauvegarde des variétés locales de blé dont « le blé meunier d’Apt » avec le soutien du Parc naturel régional du Lubéron ; développement des filières de qualité (AOC Banon huile d’olive…) Accompagnement de la promotion des filières : soutien aux diverses manifestations agricoles (fête de l’Agneau de Sisteron, foire aux tardons, fête de l’Amande, fête du Banon, fête de la Châtaigne, de la Truffe…). Notre agriculture a fait le choix de la qualité Le saviez-vous ? Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) ont pour principe de créer un lien direct entre paysans et consommateurs ; ceuxci s’engagent à acheter la production de celui-là à un prix équitable et en payant par avance. Pour en savoir plus : www.reseau-amap.org L’agriculture biologique est un système de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels qui gère en favorisant la biodiversité et les activités biologiques des sols. Les agriculteurs biologiques s’interdisent l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse, ainsi que d’organismes génétiquement modifiés ; ils misent, par exemple, sur la rotation des cultures, les engrais verts, le compostage, la lutte biologique… vins > AOC « coteaux de Pierrevert » fruits > IGP et Label Rouge « pommes des Alpes de Haute-Durance » huile essentielle > AOC « huile essentielle de lavande de Haute-Provence » huile d’olive > AOC « huile d’olive de Haute-Provence » animaux > Label Rouge et IGP « agneaux de Sisteron » miels > IGP et Label Rouge « miel de lavande de Provence », « miel toutes fleurs de Provence » fromages > AOC « Banon » céréales > IGP « Petit Épeautre de Haute Provence » page 11



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