Histoires d’archives :... 1. et,.,-1). 1r..15. 1:e... e e V. ; ci -. V -, ; -1Çrree'he'ele%.'4,r4.e-, e'et (Cie ree ii itA 0.. Li. I.. -kf téje3e."/..ee../'.l.i./.5.. d'id,./..4, Jr. ?',/-.2...w.g.'...i.o-> d.'1./7,-..e...#4...e l'e. I.d -4:-/.4.7,.e.. (r,/.X. d If 2,.E.e.. axe..rar., !, ">5.4-1)...X., 7.1+fj. d : T. « dow. Les Archives départementales racontent... La Grande Guerre Le vendredi 15 septembre à 18h, les Archives départementales inaugurent, dans leurs locaux, leur dernière exposition sur les années de guerre « 17-18, Victoire ! » Salonique l’exotique en 1917.2"— de.r.a,‘.cei. e ; £4e.e,r.51..:,'ele. -.1.r.ie. 1 1)eeler el'i.m.{. Wied. l'ep m-eLmi,.M.y...e. : 1+4...e.'Are sIdeelél. *el 111-211 I A. i eere els...v:4, #4,61.&_k di-.4 I,. - er,i -4 4...L 16.44.i.i.4..1/.De par l’étendue du premier conflit mondial, des soldats se retrouvèrent sur des théâtres d’opération en Europe et hors d’Europe. Le Dignois Henri Bouvard découvre ainsi la « société orientale » à travers une de ses portes durant son séjour à Salonique. La ville a été intégrée à la Grèce en 1912 après une victoire lors de la première guerre balkanique sur l’empire Ottoman. En 1917, la ville est le centre du dispositif de l’armée française d’Orient, où combattirent bien des Bas-Alpins ! Caporal fourrier au 7 e régiment du génie, Henri Bouvard est débarqué le 6 février 1917 à Salonique. Le sapeur tombe sous le charme de cette ville. Dans sa correspondance avec son épouse, Léonie née Richaud, il fait part de son étonnement face à la culture orientale qu’il découvre. Il est ainsi frappé par l’apparence de « deux bons bourgeois peut-être 18 amoureux malgré leur grand âge » qu’il croque en novembre 1917 et où le couple s’inscrit dans un croissant sur fond de mer. À Léonie, il veut « essayer de [lui] mettre sous les yeux les drôles de gens que nous coudoyons ici et qui caractérisent bien cette bizarre population d’Orient ». Il insiste sur « la valeur exacte des couleurs voyantes en honneur ici » qu’il tente de représenter au mieux pour sa « petite femme adorée », formule avec laquelle il termine son courrier ce jour-là. Ce dessin rappelle que la société de Salonique est, au début du XX e siècle, multiethnique, car y cohabitent des Grecs, des Juifs, des Turcs, des Bulgares et des Occidentaux. C’est aussi une ville moderne, malgré l’immense incendie qui, en août 1917, détruisit près du tiers de sa superficie et dont Bouvard se fait l’écho. Dans sa correspondance, le militaire fait aussi part de ses rencontres avec les soldats des autres nations. Le 15 septembre, il écrit : « Je partage mon repas froid avec une sentinelle serbe, presque un vieillard qui monte la garde. Nous ne pouvons parler mais tout de même, nous nous comprenons. J’aime beaucoup cette rude race. Ce sont des vaillants. » Victime comme bien d’autres du paludisme doublé d’une bronchite, Henri Richaud est rapatrié en France à la fin de décembre. Le 5 janvier 1918, un sauf-conduit est délivré à Léonie afin qu’elle puisse visiter son mari à l’hôpital continental n°57, lit 361 à Nice. Pour lui, la guerre est terminée. |