[04] Alpes de Haute-Provence n°157 mai 2017
[04] Alpes de Haute-Provence n°157 mai 2017
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°157 de mai 2017

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 2,2 Mo

  • Dans ce numéro : François Ragolski, champion du monde de voltige parapente.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Sport de haut niveau Comme un oiseau ! François Ragolski Vol libre - catégorie Élite Club Bléon’Ailes 4 titres mondiaux  : 2 victoires en coupe du monde synchro(avec Tim Alongi en 2013 et Raul Rodriguez en 2015) - victoire en coupe du monde solo 2014 - Champion du monde de voltige parapente en septembre 2016. Les sportifs de haut niveau (dix inscrits sur la liste nationale en 2017*) portent haut les couleurs des Alpes de Haute-Provence, et depuis plusieurs années le Département leur accorde des aides et donne un coup de pouce supplémentaire à ceux inscrits dans un cursus scolaire ou universitaire. François Ragolski côtoie les nuages depuis plusieurs années. * Catégorie Élite  : Aude Grangeray - vol à voile/François Ragolski - vol libre//Catégorie Senior  : Térence Tchikanovarian - ski alpin//Catégorie Jeune  : Tifany Roux - ski alpin/Loïc Devedu - équitation/Stephen Rubini - motocross//Catégorie Espoir  : Flavie Bonne - basket-ball/Jérémy Chauvet - ski alpin/Arthur Mazière - ski alpin/Llona Rodriguez - natation. 06
Comment avez-vous été amené à pratiquer ce sport ? Il y avait une école de parapente proche de mon lycée et j’ai investi mes premières économies dans un stage et l’achat du matériel. C’était en 2005, j’avais 17 ans. Comment avez-vous mené de front votre passion et vos études ? J’étais dans un lycée professionnel est cela m’a laissé beaucoup de temps pour voler. J’ai ensuite pris une option parapente dans une université de Lyon. À 21 ans j’ai quitté les études pour consacrer 100% de mon temps et de mon argent au parapente. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? En 2010 un accident m’a presque fait arrêter la compétition, mais c’était en hiver et dès la reprise au printemps les sensations sont revenues. Je n’ai pas perdu au classement mondial et ma vie a repris son cours normalement. J’ai donc continué. Très honnêtement, j’ai eu très peu de difficultés et beaucoup de plaisir. Que diriez-vous pour nous faire partager votre passion ? Être en l’air c’est être libre. L’esprit comme le corps quittent la terre et défient les lois de la gravité. On n’a plus les mêmes problèmes ou envies de « terrien ». Avec les heures de vol, la voile devient le prolongement des doigts, inévitablement on se prend un peu pour un oiseau. Je déconseille fortement aux gens qui ne veulent pas faire de révolution dans leur vie d’apprendre à voler. C’est très addictif et ça prend beaucoup de temps !!! Quels sont les critères d’évaluation des performances ? La distance parcourue, la vitesse, l’altitude, la précision ou l’agilité en vol sont des critères, mais le plaisir du vol est indissociable du parapente et la plupart des pilotes ne volent que pour lui. Comment voyez-vous votre avenir sportif ? Bonne question, je préfère ne pas trop faire de plans, cela m’a toujours réussi… 07 Avez-vous d’autres objectifs ? Poser entre 6 et 8000 m d’altitude au Pakistan afin de skier/speed-rider les pentes inviolées des plus belles montagnes de la planète. Réaliser un projet autour du parapente et du piano au Maroc. Réaliser de nombreux projets vidéo, continuer les compétitions internationales et profiter des beaux jours pour voler autour de Digne-les-Bains. Le département est-il un lieu de prédilection pour ce sport ? Oui, les Alpes de Haute-Provence ont tout pour en faire un lieu privilégié ; climat, infrastructure et relief en font une destination rêvée pour le parapente. Que souhaitez-vous nous dire de plus ? J’ai beaucoup voyagé en France, mais aussi autour du monde et j’ai compris à quel point j’avais de la chance d’avoir grandi et de vivre dans le 04. L’herbe n’est pas plus verte chez les voisins et il suffit d’explorer un peu le département pour y découvrir des merveilles. « Avec les heures de vol, la voile devient le prolongement des doigts, inévitablement on se prend un peu pour un oiseau. »



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