Histoires d’archives 111ABITAINIS CL, BASSES-ALPES. £k. Nekno, rwei * Parié raeekaion fa km:exiler !, da CcLueraL Lei:unie teni.ete de "Pins ri de St. 6an1 ; eue st kl.koneede liges cet. ; 1*.n.e.rn Je *marnez prouNr.er Lrl knarr. 1..cuernihnusiaege eM ee rouer. k art rem.tr pl.wer 1.1.1 neje./el. pie » r e# Irrricdk. Leo. charte Rwieiegc des ne L'end «. attendre 4.à inaiim ka 3 ! ***ICSUYeeli.,rr à i-uate k bollalt.u. da L rua.> inipruhrls. ; Leur ilarru ; ialinSt çal. Feuler- (M'Ire. te tleTnrare, de 14 ri, es xeiebt, e que le ycGt fedtuteck UauLlee 19 ; nerraiadrains Tel 444.velte bar loa eye leiLancera t4e. Ira ferre c ;rde, miras lew.. Cercle. raiicefflg..17nuorean3icadei, &fldirtedUrv/2,-rw, ir ckparktuent bir Burd-Alket 1 ; 1., ransr,tinns te adore pi Curer da pâma- Crtiert ; rai,. ; deuil**tir.. Fr.r.pirumnt fine. à la'Oui., el Irmi. vonfirrahriegit lai.. Le (kureenumeult eroyde rai rapt déeanexurnt. Tati ireige ras free d'ered. de Pue. Mer. ka ro. e-1. Nu tifEglINADE. Pte, à rhum, Les Archives départementales racontent... La mort de Gavroche ! Avis aux habitans* des Basses-Alpes, 1832 Le premier XIX e siècle est traversé par des crises révolutionnaires. Né de la Révolution de juillet 1830 - des « Trois glorieuses » -, le régime du roi Louis-Philippe essuie deux ans plus tard une insurrection, le 5 juin 1832, lors des funérailles du général Lamarque, mort le 1er du choléra. Député et grande figure de la gauche, Lamarque est témoin des épopées révolutionnaire et napoléonienne. En 1814, au retour de Napoléon de l’île d’Elbe, il avait pacifié la Vendée insurgée. Réprimées dans le sang, les obsèques de Lamarque forment le cadre de la mort de Gavroche, sur une barricade de la rue Saint- Denis et alors que l’enfant tente de récupérer les cartouches des soldats morts. 18 De cette émeute parisienne, Victor Hugo écrivit : « Nous aurons un jour une République, et, quand elle viendra d’elle-même, elle sera bonne. Mais ne cueillons pas en mai le fruit qui ne sera mûr qu’en juillet ; sachons attendre. » De son côté, dans une lettre datée du 13 juin 1832, Georges Sand raconta la brutalité des scènes de combat de la rue : « Entendre les cris des femmes qui reconnaissent là leurs maris, leurs enfants, tout cela est horrible ; mais ce l’est moins encore que de voir achever un fuyard qui se sauve à moitié mort en demandant grâce, que d’entendre râler sous sa fenêtre le blessé qu’il est défendu de secourir et que condamnent trente baïonnettes. » Dès le 9 juin et afin d’éviter la contagion révolutionnaire, à l’instar de ses collègues, le préfet des Basses-Alpes, Cheminade, fait placarder une proclamation dans laquelle il appelle à la paix. Le risque d’une guerre civile est agité comme un épouvantail par le premier fonctionnaire du département, auprès des « amis de l’ordre, de la paix et de nos institutions ». Paradoxalement, le préfet recourt à un lexique en usage durant la première République afin de fustiger les ennemis du nouveau régime monarchique. Ceux-ci seraient des « factieux », un mot souvent utilisé en l’an II afin de désigner les ennemis de la Révolution. Et ce sont les « gardes nationales » et les « citoyens-soldats, soldats-citoyens », garants de la liberté et de l’ordre, qui, autour du roi, les ont vaincus. Un général mourut, la révolte fit long feu, mais une légende était née. * Orthographe d’habitant avant 1835 |