[04] Alpes de Haute-Provence n°157 mai 2017
[04] Alpes de Haute-Provence n°157 mai 2017
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°157 de mai 2017

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 2,2 Mo

  • Dans ce numéro : François Ragolski, champion du monde de voltige parapente.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 12 - 13  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
12 13
Développement durable Les Mourres Souviens-toi de toujours oser ! * Borie Pour en savoir plus www.parcduluberon.fr www.leluberonavelo.com www.cheminsdesparcs.fr la newsletter du Parc www.facebook.com Parc naturel régional du Luberon Maison du Parc 60 place Jean-Jaurès, 84400 Apt Tél. 04 90 04 42 00 accueil@parduluberon.fr Les Parcs naturels régionaux ont 50 ans. C’est à Lurs, en 1966, lors d’un colloque sur l’aménagement du territoire, qu’ils ont été inventés. Le Parc du Luberon est le 18 e d’entre eux, il a été créé en 1977 et fête donc son 40 e anniversaire. La volonté de faire du massif du Luberon un lien entre trois territoires (le nord et le sud du Luberon, et l’est des Alpes de Haute- Provence) a été la vision qui allait conduire à la création de ce Parc. Le Parc du Luberon trouve ses origines dans un projet de « Parc national culturel de Haute- Provence » porté dès 1950 par Pierre Martel. En 40 ans, ce laboratoire de politiques publiques a mis en œuvre une stratégie de développement territorial, de préservation des ressources et de valorisation des patrimoines dans des domaines variés  : architecture, patrimoine bâti, occupation du sol, paysage, signalétique, 12 restauration et entretien des cours d’eau, gestion des milieux naturels, éducation à l’environnement, traitement de pollutions diverses, économies d’énergie, déplacements doux, défense du foncier agricole, circuits courts agricoles, tourisme durable… En privilégiant l’innovation et le transfert d’expérience, il a contribué à permettre la réalisation de nombreuses actions qui combinent protection de l’environnement, développement économique et culturel. Citons-en quelques-unes qui touchent notamment notre département  : le soutien au pastoralisme pour l’entretien des espaces naturels ; la création des marchés paysans ; la rédaction du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux pour le Calavon-Coulon ; le lancement du tourisme à vélo il y a 20 ans ; la restauration de l’oliveraie du Mont d’Or à Manosque et la création du groupement des *1 Devise latine (Memento audere semper) inscrite en façade de la Maison du Parc *2 Communes du 04 faisant partie du Parc  : Corbières, Sainte-Tulle, Manosque, Pierrevert, Volx, Montfuron, Montjustin, Céreste, Reillanne, Oppedette, Vachères, Aubenas-les-Alpes, Revest-des-Brousses, Limans, Forcalquier, St-Michel-l’Obervatoire, Villemus, Saint-Martin-les-Eaux, Dauphin, Saint-Maime, Villeneuve, Niozelles, La Brillanne, Pierrerue, Lurs, Sigonce.
Village d’Oppedette Plaine de Villemus et Luberon au fond oléiculteurs (récompensée par l’obtention d’une AOC) ; l’ouverture de la Maison de la biodiversité à Manosque, conservatoire d’arbres fruitiers (en 1997) ; la création d’un service de conseillers en énergie ; la labellisation du territoire par l’Unesco en Réserve de biosphère (depuis 20 ans) et en Géoparc mondial qui valorise la Réserve naturelle géologique gérée par le Parc et qui existe depuis 30 ans… Le Parc du Luberon a aussi expérimenté des politiques qui s’appliquent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national, comme la réduction de l’usage des produits phytosanitaires, « le zéro phyto ». Quelques particularités du plus grand Parc naturel régional de la région (1 850 km 2, 77 communes, 176 848 habitants)  : il intègre plusieurs villes dans son territoire (Manosque, Pertuis, Cavaillon, Apt, Forcalquier) et a choisi de travailler sur le lien entre urbains et ruraux et sur les bassins de vie, afin d’essayer de concilier activités humaines et patrimoine ; ces activités ont marqué une très grande mosaïque de paysages mais où on trouve partout la pierre sèche  : arbres fruitiers, maraîchages, vignes, oliviers, collines de haute Provence… ; le réseau 13 de voies dédiées au vélo sert aussi de plus en plus de mode de déplacement doux pour aller au travail ; c’est enfin un territoire d’avenir qui a anticipé la transition énergétique et écologique. Ses liens sont forts avec la Région et les conseils départementaux des Alpes de Haute-Provence et de Vaucluse, ses partenaires historiques, mais comme tous les autres, aujourd’hui, le Parc du Luberon doit faire face à de nouveaux défis  : augmentation de la population, de la pression urbaine, évolution des modes de vie, recompositions territoriales, baisse des dotations financières… o Zoom sur l’agriculture Depuis 1985, la marque « Marché paysan » est attribuée aux marchés de producteurs locaux proposant en direct les produits issus de leur exploitation. À Forcalquier le jeudi après-midi, à Pierrerue le samedi matin. L’opération « De la ferme à ta cantine « a permis, depuis 2009, d’engager une dynamique d‘approvisionnement en produits locaux, frais et de qualité dans les cantines scolaires et de maintenir l’agriculture locale via les circuits courts. Pierrevert, Sainte-Tulle, et Volx participent à cette démarche. En 2016, un forum ouvert a rassemblé plus de 120 participants pour répondre à la question « Et si l’on construisait ensemble notre alimentation de demain ? ». Porteur du « Projet alimentaire territorial en Luberon », le Parc fait partie des 47 lauréats récompensés dans le cadre du Programme national pour l’alimentation. Ce projet a pour but de promouvoir une alimentation locale et de qualité accessible à tous avec pour priorités  : la justice sociale, l’éducation et le gaspillage alimentaires, l’ancrage territorial. Dans le 04 les partenaires sont notamment  : la Chambre d’agriculture, le CPIE Alpes de Provence, AGRIBIO 04. Depuis 2013, le Parc recueille et valorise les pratiques agroécologiques qui contribuent au développement durable et à la préservation de la biodiversité et qui tendent à disparaître. Plusieurs dizaines de variétés de céréales, dont le blé meunier d’APT, sont ainsi testées depuis 2014. Un agriculteur de Mane, notamment, accueille des essais. Ce travail sur les variétés anciennes et la panification sera présenté à Salagon, musée et jardins, les 3 et 4 juin.



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :