VOIL Âle MIT - « %-ddion riereeZ>iery:rr Ir Fort erric M druide roi Medd ddd « Mil « de mit aria Ihmiruraa — meadiar i lallemer. II air lite> Feta ; duredudid idem « Nadar Na moddidAdad. CE (LUE NOUS APPORTE L'AMERIGLUE ln Frfflrla'rua 111 11. IMW.11 51.1 1.41M1 rinkhlitr im.,{ de. 1 lme, Ravitaillement en première ligne De l’importance de la « croûte » et du « pinard ». Les autorités militaires ont fait en sorte que les poilus ne manquent de rien afin de soutenir leur moral. Le « bourrage » de crâne « Anastasie » use de ses grands ciseaux. Dès les débuts de la guerre, la censure – désignée sous le nom d’« Anastasie » – est instaurée afin de ne pas livrer des informations militaires à l’ennemi. Elle sert aussi à empêcher que de mauvaises nouvelles parviennent à la connaissance des lecteurs de la presse, très diffusée alors. À la censure s’associe la propagande, qui doit orienter la compréhension de la guerre par la population et les combattants. Dans un courrier adressé à la direction de l’aéronautique, le dessinateur alsacien 1 08 F. rab,. Hansi écrit : « J’estime que la propagande chez l’ennemi est une des armes les plus puissantes, qu’il convient de ne pas négliger ». La guerre est donc le temps du « mensonge patriotique », expression créée le 24 août 1914 par un journaliste du Matin. Des histoires sont même inventées par la presse afin de soutenir le moral. La propagande française est fondée sur un message simple : celui du combat de la civilisation contre la barbarie allemande. L’image y tient une place prépondérante : on recueille ainsi des clichés, preuves du « vandalisme » « Voilà les Américains ! » La propagande s’empare de cet événement pour montrer la puissance américaine : militaire, industrielle, commerciale et financière. allemand et on contrôle la diffusion des images produites par les photographes de la section photographique des armées. Les représentations des corps mutilés ou des comportements violents des poilus sont censurées. C’est donc le temps des « bobards », du « bourrage de crâne » ou, selon une expression d’un historien en 1918, on « gonfle le mou » des soldats. De plus, afin de soutenir leur moral, les autorités civiles et militaires s’efforcent d’assurer le meilleur ravitaillement possible, afin qu’ils puissent « croûter » et « picoler ». |