Environnement « C’est dans le cadre de l’Agenda 21 départemental que se déroule ce programme pilote, conduit par le CPIE, avec le soutien des partenaires de la petite enfance et de la santé des Alpes de Haute-Provence. J’invite les autres structures d’accueil de jeunes enfants à lancer leur propre Agenda 21 car elles pourront prochainement s’appuyer sur les outils que la motivation et le travail exceptionnel de trois crèches volontaires auront permis de mettre au point ». lii1j1111118ii e 141 Pierre-Yves Vadot conseiller général, délégué au développement durable, à l’environnement, aux économies d’énergie et au plan climat territorial. CPIE Alpes de Provence Château de Drouille 04100 Manosque Tél. 04 92 87 58 81 www.cpie04.com Les'Acrrkhès crèches et le développement déw@Olopp@meniR durable Comment améliorer le bien-être des enfants, les relations entre les salariés et les parents au sein d’une crèche ? Trois établissements d’Annot, Digne-les-Bains et Riez, accompagnés par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), ont décidé de se poser toutes ces questions. Les résultats profiteront à toutes les crèches du département. L’Agenda 21 des Alpes de Haute- Provence, initié et financé (1,4 M €) par le Département, a permis la mise en place de plus de 60 projets innovants ou exemplaires. Dans un de ceux-ci, des crèches volontaires mènent une opération pilote. Nous avons rencontré Ursula Morgenthaler, chargée de mission au CPIE qui assure l’accompagnement méthodologique du projet. Comment fonctionne ce programme ? « En 2013, une enquête réalisée auprès de toutes les crèches du département, a mesuré leurs pratiques quotidiennes, leurs besoins et leur sensibilité au développement durable. Trois crèches ont ensuite été choisies en raison de leur diversité et de leur motivation : la micro-crèche Les Mistouflets d’Annot, la crèche associative La Maisonnée de Digne-les-Bains et la crèche municipale de Riez. Elles ont réfléchi à leur fonctionnement lors de réunions réunissant le personnel, les parents et les financeurs. Nous attendions des échanges sur l’accueil et le bien-être des enfants, le nettoyage, l’alimentation, mais nous avons été agréablement surpris car, très vite, les relations humaines (direction, personnel, parents) ont émergé dans leurs réflexions. Pour finir, des plans d’actions ont été mis en place. » Comment cela se traduit-il concrètement ? « Les efforts d’amélioration retenus vont porter sur la participation des familles à la vie de la crèche, le chauffage, l’aération et la qualité de l’air, la recherche de produits locaux de qualités adaptés aux petits pour l’alimentation, les protocoles et la qualité des produits de nettoyage différents de ceux de la désinfection (seulement en cas d’épidémies et de maladies), les éco-gestes… La micro-crèche veut aussi créer un potager pour les enfants. Ces réflexions ont sorti tout le monde du quotidien, en plus de faire progresser la qualité de l’accueil, elles ont remis de l’élan, de la motivation. C’est une belle expérience très fédératrice. » Y aura-t-il une suite ? « Oui. Grâce à l’enquête et au magnifique travail des trois accueils pilotes, nous mettons au point un programme de formation ouvert aux 47 crèches du département. Enfin, nous réaliserons un guide pratique qui permettra aux autres établissements de suivre une méthodologie pour réaliser, à leur tour, un Agenda 21. » 12 |