[04] Alpes de Haute-Provence n°122 mars 2014
[04] Alpes de Haute-Provence n°122 mars 2014
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°122 de mars 2014

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 2,4 Mo

  • Dans ce numéro : la fibre optique arrive.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Économie « La défense de l’économie locale, et donc des emplois, est depuis longtemps une priorité pour le Conseil général. Le quatrième Pacte pour l’emploi qui s’achève cette année a permis de consacrer plus de trois millions d’euros par an au soutien à la création d’entreprise, au développement des infrastructures d’accueil et des activités industrielles, artisanales, agricoles ou touristiques. Et c’est grâce aux partenariats que nous entretenons avec les services de l’État, Pôle emploi, le Conseil régional, les chambres consulaires, et les associations du réseau CréActeurs04, que ce Pacte a pu créer les conditions nécessaires à la création ou au maintien de près de 2 600 emplois par an. » Roland Aubert, vice-président du Conseil général, délégué à l’emploi et au développement économique Une politique en fa Le forum pour l’emploi accueille 5 000 personnes chaque année. L’économie ne fait pas partie des compétences obligatoires du Conseil général, mais pour lutter contre le chômage, il intervient depuis plus de dix ans en réalisant des investissements importants (54 millions d’euros au budget 2014) et en développant, grâce au Pacte pour l’emploi, une politique d’appui aux entreprises et de soutien aux demandeurs d’emploi. Voici quelques exemples d’actions réalisées dans le cadre de la politique économique du Conseil général qui s’articule autour de quatre objectifs : Création et reprise d’entreprise : soutien (200 000 €) * des structures du réseau d’aide à la création d’entreprise (CréActeurs04), et notamment des deux plateformes d’initiative locale, Initiative Alpes du Sud à Digne-les-bains et Initiative Haute-Provence à Manosque, qui permettent la création de près de 200 entreprises et de 400 emplois chaque année… Développement des activités et de l’emploi : aide à la création et au maintien d’activités artisanales et commerciales dans les zones rurales (150 000 €), cela concerne 80 emplois par an/Aide à l’investissement des entreprises agroalimentaires et agricoles (150 000 € - 100 emplois créés ou confortés par an)/Aide au développement des zones d’activités et de l’immobilier d’entreprise (300 000 € par an)/Subventions (40 000 €) à 11 associations de commerçants… Accès à l’emploi et à la formation : organisation du Forum « PROVENCE CONTACT’EMPLOI » (5 000 visiteurs – 4 000 contrats de travail signés depuis 2006)/Participation au fonctionnement des cinq Relais de services publics en milieu rural (40 000 €) /Aide à la professionnalisation des associations (50 000 €) Soutien à la Mission locale qui accompagne les jeunes dans leur recherche d’emploi (25 000 €) /Accompagnement de personnes handicapées ou en insertion dans leur parcours professionnel et aide à la mobilité vers l’emploi dans les zones rurales (80 000 €) … Accompagnement des territoires et de l’innovation : participation (10 M € sur 10 ans) au projet ITER et aux deux pôles de compétitivité, CAPENERGIE et le pôle Parfum arômes senteurs saveurs (15 000 €) /Projets francoitaliens de développement et de promotion des produits agricoles locaux et des métiers d’art… * Les chiffres entre parenthèses correspondent au montant de la participation annuelle du Conseil général.
L’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) fait partie des associations du réseau d’aide à la création et à la reprise d’entreprise, CréActeurs04, soutenues par le Conseil général. Nous avons rencontré Florence Bertault, conseillère pour les Alpes de Haute-Provence. L’ADIE, qu’est-ce que c’est ? « C’est une association nationale reconnue d’utilité publique. Elle aide des personnes éloignées du marché du travail et n’ayant pas accès au système bancaire classique à créer leur entreprise, grâce au microcrédit. Chaque antenne est composée de bénévoles compétents et de salariés. » 7,78%). Dans ce dernier cas, pour s’adapter à la capacité de remboursement du créateur, on peut lui accorder un prêt d’honneur complémentaire, à 0%. » Que financent ces prêts ? « Du stock, des équipements pour les marchés (forains), des véhicules, du matériel, des aménagements de magasins, de la trésorerie… » Qui est financé ? « Au plan national, 40% de femmes, 40% d’allocataires de minima sociaux, 30% d’inscrits à Pôle emploi. Beaucoup n’ont pas d’aides ou n’en veulent pas. » devant un comité d’attribution qui examine la viabilité du projet, la solvabilité et le potentiel du demandeur. Nous finançons une trentaine de projets chaque année. » Assurez-vous un suivi ? « Nous pouvons faire un accompagnement gratuit, à la demande de la personne (conseils commerciaux, en communication, administratifs…). Depuis peu nous proposons une microassurance. Ce sont des contrats de grands groupes qui ont été adaptés, à notre demande, aux très petites entreprises. Mais rien n’est obligatoire. Il faut noter que les taux de remboursement (92%) et de réussite ADIE 04 55 avenue du 1er mai Parc d’activité Saint Joseph 04 100 Manosque Tél. 08 11 88 23 43 www.adie.org L’ADIE a signé une convention avec le Conseil général, dans le cadre du plan départemental d’insertion, et aide les allocataires du RSA qui ont le projet de créer une entreprise. veur de l’emploi Qui est concerné ? « Des demandeurs d’emploi, des allocataires du RSA ou des minima sociaux, des interdits bancaires, des personnes que les banques rechignent à financer comme les jeunes, les seniors, les forains… » Quelle aide pouvez-vous apporter ? « On prête 10 000 € au maximum, mais jamais en complément des banques. Par contre on peut venir en appui de dispositifs publics (prêt et prime à la création d’entreprise…). Audelà de 6 000 € le remboursement se fait en quatre ans (taux actuel 6,78%), en deçà c’est en 30 mois maximum (taux actuel Comment ça se passe ? « Le dossier est rempli lors d’un rendez-vous et complété avec toutes les pièces administratives nécessaires. Ensuite, il passe (70% sur deux ans et 58% sur trois ans) sont bons ; pour ceux qui arrêtent, le taux de réinsertion est de 84%. C’est très encourageant. »



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