[04] Alpes de Haute-Provence n°122 mars 2014
[04] Alpes de Haute-Provence n°122 mars 2014
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°122 de mars 2014

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 2,4 Mo

  • Dans ce numéro : la fibre optique arrive.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Développement durable Rien de durable sans les familles Le Développement Durable (DD), ce n’est pas qu’une affaire d’expert : chacun peut agir à son niveau. Mais qu’est-ce qui est efficace, pratique, économique ? L’Agenda 21 des familles propose à 20 familles volontaires de les aider à répondre à ces questions. L’UDAF, association reconnue d’utilité publique, représente officiellement l’ensemble des familles du département auprès des pouvoirs publics en désignant des délégués à divers conseils, commissions, organismes de l’État ou des collectivités (CAF, MDPH…). Elle rassemble 43 associations, deux fédérations et deux groupements familiaux. Son rôle est aussi de donner un avis aux pouvoirs publics sur les questions d’ordre familial, de gérer des services familiaux (service de protection des majeurs protégés, Une heure pour un enfant, Lire et Faire Lire, Réseau d’Écoute d’Appui et d’Accompagnement des Parents [REAAP 04]…) et de défendre les intérêts moraux et matériels des familles, en exerçant l’action civile devant les juridictions. Le DD doit permettre d’utiliser les ressources naturelles et humaines pour atteindre des objectifs socioéconomiques, sans nuire à l’environnement, en préservant les intérêts des générations futures. Il y a globalement une prise de conscience sur la nécessité de faire évoluer notre modèle de développement, mais, au quotidien, nous ne savons pas toujours comment nous y prendre. Considérant que les familles peuvent jouer un rôle primordial dans cette sensibilisation, l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) et ses partenaires* ont souhaité, dans le cadre de l’agenda 21 départemental, initié et financé par le Conseil Général, réaliser une approche expérimentale intitulée Agenda 21 des familles. Cette démarche s’adresse à 20 familles volontaires qui seront suivies et aidées, durant une année et demie (jusqu’en juin 2015). L’objectif, après un diagnostic des pratiques, est de leur donner des clés de compréhension des enjeux du DD dans leur vie quotidienne. Des rencontres avec des professionnels (réunions d’information, ateliers thématiques, conseils personnalisés) et des échanges avec les autres foyers pourront guider les participants vers un changement progressif des actes * Le Centre social La Marelle, le Point Rencontre (épicerie solidaire), le CCAS de Château Arnoux-Saint-Auban, l’association GESPER (promotion de pratiques respectueuses de l’environnement), le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), le Sydevom (Syndicat mixte départemental d’élimination et de valorisation des ordures ménagères), l’Espace Info Energie du PACT04 (maintien et accès dans le logement), la crèche Halte Garderie « Les Canaillous ». du quotidien et des habitudes de consommation (alimentation, eau, énergie, déchets, déplacement…), en fonction des moyens et des motivations de chacun. Cette expérience se fera sur le territoire de la Communauté de communes Moyenne Durance. Nous suivrons cette expérience au fur et à mesure de son déroulement. L’UDAF recherche 20 familles volontaires du territoire Moyenne Durance, représentatives de la diversité de la population (âges, activités, difficultés…). Adressez votre candidature à Alexandra Montoya UDAF 39 boulevard Victor Hugo 04 000 Digne-les-Bains amontoya@udaf04.unaf.fr www.udaf04.fr
Environnement Mieux vaut prévenir que guérir Les anciens entretenaient les berges des rivières. Ce n’est plus guère le cas et dans le bassin versant du Verdon, c’est pour éviter des crues dévastatrices que les communes se sont associées dans un syndicat d’entretien des rives. Le Verdon et ses affluents représentent des enjeux importants : ressource en eau (comme affluent de la Durance), notamment de Marseille ; ressource énergétique (barrages) ; richesse biologique et paysagère exceptionnelle ; valeur touristique (Grand canyon, lacs, sports d’eau vive…). Mais la première préoccupation des communes c’est la sécurité. Novembre 1994, des trombes d’eau s’abattent sur le massif où le Verdon prend sa source. Dans la vallée la crue est meurtrière, elle emporte des vies humaines, des habitations, des routes. C’est pour éviter un nouveau drame que des communes ont alors créé le SIVU du Verdon (Syndicat intercommunal d’entretien des berges du Verdon) qui, dans un premier temps, a enlevé les enchevêtrements de bois accumulés. Aujourd’hui, 21 communes adhèrent au SIVU du Verdon et la mission d’entretien (programme pluriannuel d’entretien et de restauration des berges) et de veille s’accompagne de l’observation du milieu naturel. Les six personnes de l’équipe d’intervention connaissent tous les fonds de vallée, de la source du Verdon jusqu’au lac de Sainte-Croix, et peuvent intervenir en urgence. Ils fonctionnent en Le SIVU intervient également dans la réalisation de travaux de confortement des berges du lac de Sainte-Croix. Le propriétaire (et financeur), EDF, a fait appel au Pnr du Verdon qui a sollicité le SIVU pour une intervention expérimentale. Les bords du lac subissent d’importantes érosions qui menacent routes, maisons, usagers, et milieux naturels. Ces effondrements de falaises sont dus au batillage (action des vagues), au marnage (montée et descente des eaux), aux intempéries et à la pression humaine. Comme alternative aux enrochements traditionnels très Berge du lac de Sainte-Croix étroite collaboration avec le Parc naturel régional (Pnr) du Verdon, qui assure une aide technique et administrative, les services techniques des communes et ceux de l’État. En 19 ans, le SIVU a démontré qu’une rivière entretenue provoque infiniment moins de dégâts. Le financement est assuré par les communes, le Conseil général (40 000 €), le Conseil régional et l’Agence de l’Eau. coûteux, le SIVU a procédé, en 2013, à sa troisième campagne de plantation de boutures de saules et de peupliers (700 plants). Les essais de 2010 donnent un taux de reprise de 80%, très encourageant. Si les résultats de cette technique très économique sont confirmés, elle pourra être généralisée.



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