Le saviez-vous ? Agriculture En France, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique est en forte croissance puisqu’elle progresse de 10% par an depuis 10 ans contre 3,6% pour le marché alimentaire dans son ensemble. 43% des Français consomment des produits biologiques. la région PACA tient la première place en France avec 12,3% de sa Surface Agricole Utile (SAU) en bio. Les Alpes de Haute-Provence se placent en cinquième position des départements avec 12,2% de sa SAU (derrière la Drôme, les Pyrénées Orientales, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse). « L’agriculture biologique présente de nombreux avantages en matière d’environnement, de santé publique et d’emploi agricole. Si le nombre d’exploitations bio a augmenté ces dernières années dans notre département, sa progression a tendance à diminuer. Notre intervention est donc pleinement justifiée et il nous a semblé important de renforcer notre accompagnement d’ici à 2015. Ce soutien est, par ailleurs, en cohérence totale avec les orientations adoptées dernièrement par le Département en faveur du développement durable (Agenda 21, Plan climat énergie territorial…). » André Laurens, vice-président du conseil général, délégué à l’agriculture. Relance de l’agriculture biologique Le département des Alpes de Haute-Provence se classe parmi les premiers pour l’agriculture biologique. Les bénéfices que l’on peut retirer de ce type de production sont multiples : préservation de la biodiversité, de la qualité des sols, de l’air et de l’eau… Lors de la dernière Assemblée, le Conseil général a voté un plan d’action destiné à développer et à structurer l’agriculture biologique (AB) dans notre département. Ce mode de production est soumis à une obligation de moyens, il a des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels : il exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi de matières qui ne sont pas naturellement dans le sol. Il permet aussi d’expérimenter en vraie grandeur des pratiques innovantes qui sont susceptibles d’être développées plus largement. L’agriculture biologique présente un bilan environnemental positif sur de nombreux plans : réduction des résidus de produits de traitement des cultures et des pollutions par les engrais, meilleure préservation de la biodiversité, limitation des gaz à effet de serre… L’Assemblée départementale a décidé d’appliquer, jusqu’en 2015, une politique de développement de cette agriculture non conventionnelle et de structurer cette filière à l’échelle du territoire départemental, à travers quatre axes : Soutenir l’installation et les conversions en AB (aide financière, guichet unique, diagnostics, communication) Accompagner les territoires qui positionnent l’agriculture biologique au cœur de leur projet de développement (collectivités territoriales, Parcs naturels régionaux, Pays…) ou qui possèdent des zones de captage en eau potable. Renforcer l’appui technique (expérimentations, aides techniques…) afin d’améliorer la performance des producteurs qui passent en mode biologique. Dynamiser l’organisation des filières de commercialisation et la valorisation des produits AB (structuration de l’offre, connaissance des marchés, mise en place de filières, nouveaux débouchés…). Aider les producteurs dans leurs investissements productifs individuels et collectifs (réduction des pollutions par les produits phytosanitaires et par les fertilisants, transformation et valorisation des produits) Communiquer sur les atouts de l’agriculture biologique et des produits bio locaux (plaquette, site Internet, lettres d’information, foires…). Retrouver les fiches correspondantes dans le guide des aides du Conseil général sur www.cg04.fr |