[04] Alpes de Haute-Provence n°110 février 2013
[04] Alpes de Haute-Provence n°110 février 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°110 de février 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 7,0 Mo

  • Dans ce numéro : handicap... s'adapter aux besoins.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Le saviez-vous ? Agriculture En France, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique est en forte croissance puisqu’elle progresse de 10% par an depuis 10 ans contre 3,6% pour le marché alimentaire dans son ensemble. 43% des Français consomment des produits biologiques. la région PACA tient la première place en France avec 12,3% de sa Surface Agricole Utile (SAU) en bio. Les Alpes de Haute-Provence se placent en cinquième position des départements avec 12,2% de sa SAU (derrière la Drôme, les Pyrénées Orientales, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse). « L’agriculture biologique présente de nombreux avantages en matière d’environnement, de santé publique et d’emploi agricole. Si le nombre d’exploitations bio a augmenté ces dernières années dans notre département, sa progression a tendance à diminuer. Notre intervention est donc pleinement justifiée et il nous a semblé important de renforcer notre accompagnement d’ici à 2015. Ce soutien est, par ailleurs, en cohérence totale avec les orientations adoptées dernièrement par le Département en faveur du développement durable (Agenda 21, Plan climat énergie territorial…). » André Laurens, vice-président du conseil général, délégué à l’agriculture. Relance de l’agriculture biologique Le département des Alpes de Haute-Provence se classe parmi les premiers pour l’agriculture biologique. Les bénéfices que l’on peut retirer de ce type de production sont multiples : préservation de la biodiversité, de la qualité des sols, de l’air et de l’eau… Lors de la dernière Assemblée, le Conseil général a voté un plan d’action destiné à développer et à structurer l’agriculture biologique (AB) dans notre département. Ce mode de production est soumis à une obligation de moyens, il a des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels : il exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi de matières qui ne sont pas naturellement dans le sol. Il permet aussi d’expérimenter en vraie grandeur des pratiques innovantes qui sont susceptibles d’être développées plus largement. L’agriculture biologique présente un bilan environnemental positif sur de nombreux plans : réduction des résidus de produits de traitement des cultures et des pollutions par les engrais, meilleure préservation de la biodiversité, limitation des gaz à effet de serre… L’Assemblée départementale a décidé d’appliquer, jusqu’en 2015, une politique de développement de cette agriculture non conventionnelle et de structurer cette filière à l’échelle du territoire départemental, à travers quatre axes : Soutenir l’installation et les conversions en AB (aide financière, guichet unique, diagnostics, communication) Accompagner les territoires qui positionnent l’agriculture biologique au cœur de leur projet de développement (collectivités territoriales, Parcs naturels régionaux, Pays…) ou qui possèdent des zones de captage en eau potable. Renforcer l’appui technique (expérimentations, aides techniques…) afin d’améliorer la performance des producteurs qui passent en mode biologique. Dynamiser l’organisation des filières de commercialisation et la valorisation des produits AB (structuration de l’offre, connaissance des marchés, mise en place de filières, nouveaux débouchés…). Aider les producteurs dans leurs investissements productifs individuels et collectifs (réduction des pollutions par les produits phytosanitaires et par les fertilisants, transformation et valorisation des produits) Communiquer sur les atouts de l’agriculture biologique et des produits bio locaux (plaquette, site Internet, lettres d’information, foires…). Retrouver les fiches correspondantes dans le guide des aides du Conseil général sur www.cg04.fr
Le saviez-vous ? Dans notre département, 34% des logements sont des résidences secondaires et seulement 9% des résidences principales sont du locatif social (16% en moyenne en France). Solidarité Logement social à Saint-Michel-L’Observatoire Le logement c’est l’affaire de tous Les grandes zones urbaines n’ont pas le monopole des difficultés d’accès au logement. Dans notre département l’offre de logements sociaux est aussi inférieure à la demande. Ces derniers pâtissent souvent d’une mauvaise image de marque alors que la plupart des opérations récentes sont d’une très grande qualité. Le logement social est un logement accessible au plus grand nombre et une majorité (70%) des habitants des Alpes de Haute-Provence pourrait y prétendre ! Les difficultés Des assises départementales du logement, en 2005, dressaient un constat alarmant : le faible taux de logements locatifs conventionnés, la faible rotation des locataires et la chute brutale du nombre de constructions s’opposaient à une augmentation de la demande (cette annéelà, 2 700 demandes avaient été enregistrées pour seulement 500 attributions). Devant ce constat, le Conseil général décidait, en septembre 2006, d’accroître très fortement ses engagements pour favoriser la relance de la production de logements sociaux. Les axes de la politique départementale Le Département a signé une convention de partenariat avec l’Établissement public foncier régional pour aider les communes dans la maîtrise du foncier et cofinancer les études des projets d’aménagement. D’autre part : Il aide la production de logements en centre ancien. Ces opérations participent à la redynamisation et l’amélioration des cœurs de communes. Il favorise la réalisation de logements neufs à proximité des centres anciens (limitation des déplacements et accès facile aux services). Il aide la réalisation de logements adaptés à des besoins spécifiques (étudiants, apprentis…) Il apporte son soutien à la réhabilitation du patrimoine des communes de moins de 500 habitants. Il finance les études et les équipes d’animation des Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH). Depuis février 2009, le Département a obtenu que la Région finance à parité les opérations de construction neuve. Il garantit les emprunts des bailleurs (le montant garanti est actuellement de 106 millions d’euros) et les exonère des droits de mutation et de la part départementale de la taxe d’aménagement. Il a renforcé, depuis cette année, ses aides à la création et à l’aménagement de logements accessibles et adaptés, pour tenir compte du vieillissement de la population et pour permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir un logement sur mesure. Pour le montant et les conditions des aides, consultez le guide des aides sur www.cg04.fr « Le logement n’est pas une compétence obligatoire du Département, c’est une compétence d’État. Mais comme ce dernier s’est fortement désengagé et que les bailleurs avaient de plus en plus de mal à financer de nouvelles opérations, le Conseil général a voté, en 2006, un renforcement considérable de sa politique d’aide à la production de logements. Cela a eu un effet immédiat : en 2007, 154 logements ont été financés, contre 26 en 2006. Depuis, près de 500 logements sociaux ont été réalisés avec l’aide financière du Département. Les sommes mobilisées pour ces actions sont de l’ordre de 500 000 euros par an. » Guy Lebeaupin, conseiller général, délégué au logement.



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