Dépenses 237,2 M € • Solidarité et habitat 54 885 637 € • Voirie et transports publics 38437000 € • lnsertion-RSA 11790500 € • Transports scolaires 11352 623 € • Éducation et restauration scolaire 10469782 € • Service incendie et secours 7832 609 € • Agriculture-forêt-équipement rural- énergies-laboratoire vétérinaire 7208153 € • Sport-jeunesse-culture 4414 986 € • Tourisme-thermalisme 3907318 € • Économie-emploi 3 008 925 € • Environnement 2 980 200 € • Politique foncière, territoriale-Europe 1 572 600 € Nouvelles technologies 6""'Administration générale 50 491 904 € • Annuité de la dette 14419679 € • Patrimoine 7066565 € • Dépenses imprévues 662 000 € Michel Zorzan, conseiller général, délégué aux finances. Le budget primit if 20 13 a été voté lors de l'Assemblée départementale du 17 décembre 2012. Nous avons demandé à Michel Zorzan, conseiller général, délégué aux finances et rapporteur de ce budget, de nous préciser ses grandes orientations. Comme pour les deux années précédentes, le budget 2013 a été élaboré dans des conditions extrêmement difficiles. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? < (Les raisons sont multiples. Le niveau de compensation par l'État des compétences de solidarité transférées aux départements (APA, PCH [Prestation de Compensation du Handicap] et RMI RSA) a progressivement diminué depuis 2004 et la différence est à notre charge ; c'est actuellement, pour nous, de l'ordre de 15 millions d'euros par an. Suite à la réforme fiscale de 2010, notre mait ri se des recettes est très réduite et l'État a gelé ses dotations. La crise économique qui nous pénalise tous a des conséquences pour Le Conseil général. Quelques exemples : elle impacte directement le niveau de nos recettes dont l'assiette repose sur le dynamisme de l'économie ; elle génère une augmentation des dépenses sociales et d'insertion (évaluée entre 4 et 5%) ; elle rend beaucoup plus difficile l'obtention de prOts bancaires ; nous participons à l'effort de redressement national... Enfin, il faut savoir que la Cour ma1tr1se A•, et dynamique des comptes estime que 80% des charges des départements sont concentrées sur des dépenses obligatoires difficilement compressibles. Nous sommes donc victimes d'un effet pervers, dit de ciseaux, nos charges augmentent quand nos revenus diminuent. " Dans un tel contexte d'augmentation des charg es et de raréfaction des recettes, comment êtes-vous parvenu à l'équilibre budgétaire ? " Notre tOche est, depuis plusieurs années, particulièrement délicate : il faut aboutir à cet équilibre en gardant le souci de préserver un investissement dynamique tout en maintenant notre niveau de services. Pour garder une situation budgétaire saine, la martrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement est une nécessité absolue, sans toutefois que les écono mies réalisées portent atteinte au contenu de nos interventions obligatoires, en particulier dans le domaine social. En complément il faut recourir rai sonnablement à l'emprunt tout en maintenant notre faible taux d'endettement actuel, de manière |