[04] Alpes de Haute-Provence n°101 avril 2012
[04] Alpes de Haute-Provence n°101 avril 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°101 de avril 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général des Alpes de Haute-Provence

  • Format : (206 x 265) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 4,3 Mo

  • Dans ce numéro : jardiner au naturel... facile !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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« Les petites exploitations et la vente directe sont particulirement bien adaptées à notre territoire, c'est pourquoi nous avons mis en place un dispositif spécial pour favoriser les circuits courts. Le Conseil général favorise depuis longtemps l'installation des jeunes agriculteurs et finance, en complément du Conseil régional et de l'Europe, la création des points de vente individuels (vente à la terme) et collectifs. Il s'agit pour nous, en soutenant les initiatives de valorisation des produits locaux, de permettre aux familles de consommer des produits trais de qualité, de conforter le tissu des exploitations agricoles, de diminuer l'impact sur J'environnement et d'augmenter l'attractivité de notre département. " André Laurens, conseiller général, délégué à l'agriculture. Manger La demande en produits frais et locaux de qualité est en très forte augmentation. De plus en plus d'agriculteurs l'ont bien compris et s'associent pour vendre leurs productions dans un lieu unique où ils peuvent avoir un contact direct avec les consommateurs. Le Conseil général, de son côté, renforce son aide à ces points de vente collectifs et augmente progressivement dans les menus des cantines des collèges la quantité d'aliments issus de l'agriculture locale. Les points de vente collectifs Des producteurs se regroupent, souvent en association puis en société, pour créer un point de vente collectif. Les associés apportent le financement et invitent d'autres agriculteurs qui font des dépôtsventes. Mais la principale originalité est qu'au moins l'un des associés est toujours présent, même s'il y a un salarié. Cette obligation, destinée à créer une relation directe entre les producteurs et les consommateurs, favorise également les échanges entre exploitants. Il existe déjà trois points de vente collectifs aidés par le Département, à Forcalquier, à Peipin et à Manosque. Manger local au collège Manger plus de produits locaux dans les cantines des collèges, c'est le but de l'expérimentation lancée en 2009 par le Conseil général et le Pays de Haute-Provence. C'est l'Unité de Préparation Culinaire {UPC), qui prépare chaque jour 3 500 repas destinés à neuf établissements, qui est le partenaire de cette opération pour les collèges. Pour que tous les intervenants soient satisfaits, l'UPC s'engage sur un volume et des fréquences d'achats et les prix sont justes et transparents. Plusieurs producteurs du département, qui travaillent dans une logique d'agriculture raisonnée, sont engagés dans cette démarche et fournissent chaque semaine à l'UPC : produits laitiers ; légumes ; petit épeautre ; fruits ; huile de colza ; viandes...
local Uni Vert paysans - Forcalquier, place de Verdun 36 producteurs, dont 13 assocMs - 65% de produits bio (cinq producteurs sont en cours de conversion). La belle ferme - Manosque, route de Volx, rond-point Géométhane 20 producteurs, dont 10 associés - 100% de produits bio. L'étal des paysans- Peipin, zone commerciale 44 producteurs, dont 7 associés - Produits issus d'une agriculture raisonnée et quelques produits bio (légumes, légumes secs, viandes, farine...). Julien Romilly, président du groupement de Forcalquier, nous a donné ses Impressions : « C'est dans l'air du temps, il y a une vraie demande pour des produits locaux. C'est sympa de rencontrer les consommateurs ; nous pouvons leur expliquer que nous répondons.:1 une charte de qualité. C'est vraiment satisfaisant, d'habitude on est seuls, 1.:1 on travaille avec des collêgues. On s'entraide et on échange des pratiques ; de plus c'est un mélange intergénérattonne/, certains apportent leur énergie et d'autres leur expérience, tout le monde sy retrouve. Gr3ce aux aides publiques (Conseil général, Conseil régional, commune et Europe) nous avons pu lancer l'activité et meme créer un emploi. Nous souhaitons encore accueillir quelques producteurs pour étendre la gamme et satisfaire Je plus grand nombre. » 1



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