34 grand format Registres d’état civil, cartes postales, plans napoléoniens… Créées à la Révolution française, les Archives départementales de l'Aisne rassemblent des milliers de documents qui viennent d’être transférés dans un nouveau bâtiment ultramoderne au Parc Foch, à Laon. Le déménagement a duré 2 mois. 2 mois pendant lesquels une dizaine de salariés de l’entreprise Caille ont acheminé les archives départementales de la rue Fernand Christ au Parc Foch, à Laon, dans leur nouvel écrin. « Ce sont près de 1000 tonnes d’archives qui ont été déplacées » explique Michel Sarter, directeur des Archives. « Des agents du Conseil départemental enregistrent les expéditions au départ et à l’arrivée. » 25 km d’archives stockées actuellement #Aisnemag n°222 1000 tonnes de documents Les gardiens de la mémoire Les gardiens de la mémoire ciens datent du IX ème siècle, « nous avons dans nos archives une charte de donation de Charles le Chauve datant de 855 ». Un trésor fragile qu’il convient de traiter avec soin et précaution. A peine déchargées, les archives sont classées et rangées dans les rayonnages automatisés du nouveau bâtiment. Un travail de titan et de fourmi. Chaque jour plusieurs milliers de documents transitent d’un bâtiment à l’autre. « Nous n’avons pas choisi la date du déménagement par hasard » poursuit Michel Sarter. « Le papier craint l’humidité, c’est une vraie éponge… » En septembre et octobre les variations de température et d’hygrométrie sont les moins marquées. « Nous voulons absolument éviter d’abîmer les documents. » Les plus anen CHIFFRES 40 km linéaires d’archives dans le nouveau bâtiment De nombreuses missions Placés sous la double compétence de l’Etat et du Conseil départemental, les services des Archives départementales assurent la collecte, la conservation, le classement et la communication des documents : des institutions d’Ancien Régime, des services déconcentrés de l’Etat, des services départementaux, des services publics hospitaliers, des communes de moins de 2 000 habitants, de celles de plus de 2 000 souhaitant déposer leurs archives, des intercommunalités et autres producteurs d’archives publiques. 300 m d’archives supplémentaires tous les ans 10 600 m² |