30 l’Aisne que j’aime #Aisnemag n°218 automne 2017 Gilles Clément 65 ans Retraité Passionné de randonnée Originaire de la région de Vittel, Gilles Clément est arrivé dans l’Aisne pour un remplacement professionnel au début des années 1980. Il n’est pas reparti. « Fils de paysan et fier de l’être », il travaillait dans la production industrielle de veau de boucherie et s’est d’abord installé à Any-Martin-Rieux, puis à Bucilly avant de se fixer à Neuve-Maison en 2001. Aujourd’hui, ce retraité consacre l’essentiel de son temps à ses cinq petits-enfants, à sa propriété et préside l’association Bien-être à Neuve-Maison : « Nous y avons plusieurs activités : la marche, l’aquarelle, la pétanque en été et le bowling en hiver, mais aussi un atelier cuisine. J’organise également une marche chaque dimanche matin et mercredi après-midi. » Car Gilles Clément aime la randonnée, une passion qu’il partage avec sa femme. Au quotidien, il part presque chaque matin dans les bois pour une balade, accompagné de sa chienne Laïka. Nouveau Greeter, il compte sur son expérience pour adapter ses itinéraires de découverte autour de Neuve-Maison : « Les parcours tien- dront compte de la motivation des gens et de leur forme physique. Depuis ici, nous avons la chance de pouvoir faire des marches de 15 à 20 kilomètres presque sans routes. » Les thématiques de ses balades ? Le bocage, la forêt et la faune, le viaduc d’Ohis, les moulins ou encore la vie protestante au village. Marche bocagère Pour cette fois, les moulins servent de fil rouge. Autrefois, il y en avait trois au village. Laïka ouvre la marche en direction du premier. Autour de nous, des pâtures souvent plantées de pommiers, des herbages bocagers fréquentés par les vaches laitières. Et très vite, l’Oise, qu’une passerelle surplombe à l’emplacement de l’an- Retrouvez tous les Greeters (guides bénévoles) et leurs balades thématiques sur le site www.jaimelaisne.com cien moulin des Ilots. Gilles Clément indique quelques pierres dans le cours d’eau : « Ce moulin servait autrefois à broyer des écorces et à tisser. Il reste encore de nombreuses pierres bleues, vestiges de la construction. » Bref retour au village et en route vers le moulin Husson, par le chemin de l’Armée. Les pâtures partagent maintenant l’espace avec les cultures. Le Greeter tend le doigt vers la crête : « c’est un secteur où l’on peut voir régulièrement des chevreuils, des lapins, des faisans, des perdrix et parfois des bécasses. » Quelques centaines de mètres plus loin, nous bifurquons dans un sentier |