[02] l'Aisne n°207 mar/avr 2015
[02] l'Aisne n°207 mar/avr 2015
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°207 de mar/avr 2015

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aisne

  • Format : (190 x 280) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : reportages sur l'économie sociale et solidaire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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reportages Esprit sportif Dans l’Aisne, 30 collèges ont créé des « sections sportives scolaires ». A raison de 3 heures supplémentaires par semaine, les collégiens s’adonnent à un ensemble de disciplines extrêmement variées. « Un professeur d’éducation physique et sportive doit être polyvalent et apte à intervenir sur n’importe quelle discipline, pourtant il y a quatre ans quand j’ai pris ce poste je ne connaissais pas grand chose à l’équitation, il a vraiment fallu me mettre le pied à l’étrier. » Au centre équestre de l’Eperon à Ribemont, Jérôme Susini fait travailler une dizaine de collégiennes de 4 e et 3 e inscrites en section sportive équitation au collège Condorcet. Dans ce même établissement une section badminton s’est également créée et compte vingt élèves. Cela fait treize ans que la section équitation existe et elle s’illustre régulièrement en championnat d’académie sur les épreuves de pony-games. En Picardie, c’est la seule section scolaire d’équitation, discipline qui nécessite un environnement particulier. « Il faut pouvoir s’appuyer sur un club local pour les chevaux et le manège. Les filles qui sont là sont d’ailleurs presque toutes inscrites dans l’un des centres équestres du secteur. Ce sont des passionnées, certaines projettent sérieusement de travailler dans le milieu du cheval » précise Dominique Triqueneaux, professeur d’équitation qui vient du centre équestre de Séry-lès-Mézières pour encadrer les cavalières. Le collège de Ribemont est le seul de l’académie à proposer l’équitation en section sportive scolaire. 8 Aisne mag 207 - Mars/Avril 2015 Prendre confiance en soi et faire confiance à l’autre, l’une des vertus de l’escalade. La section de Ribemont s’appuie sur une convention avec la Fédération départementale d’équitation à laquelle le Département verse une subvention spécifique pour financer l’activité, ceci en plus de sa participation directe dans le cadre de la dotation globale de fonctionnement des collèges dans laquelle les sections sportives représentent 10 370 €. Quant aux heures supplémentaires de l’enseignant d’EPS, elles sont prises en charge par l’Education nationale. Vertus pédagogiques Au collège Léopold Sédar Senghor de Corbeny, 25 élèves de 5 e et 4 e sont inscrits en escalade, la section a été créée il y a cinq ans à l’initiative de YannLebastard, professeur d’EPS. « Notre gymnase disposant d’un beau mur d’escalade, c’était logique de créer cette section. Les élèves inscrits prennent une licence à l’UNSS qui joue ici le rôle d’une fédération et leur permet de participer aux compétitions. » Outre l’aspect purement sportif, les sections sportives scolaires ont un réel impact sur l’épanouissement des élèves. Elles favorisent la cohésion et peuvent s’avérer être un bon moyen pour lutter contre le décrochage scolaire. « Tous les sports ont des vertus pédagogiques, la politique actuelle vise à ouvrir les sections sportives à toutes les disciplines et pas seulement aux sports collectifs comme ce fut longtemps le cas. En escalade par exemple, on développe tout autant sa confiance en soi que la confiance en l’autre car un grimpeur est toujours assuré par quelqu’un au sol » résume YannLebastard.
Le futur en plaque Née de l’alliance de deux grands groupes mondiaux, le Français Saint-Gobain et l’Américain Corning, l’usine de finition Eurokera s’est implantée dans l’Aisne au début des années 90. Elle y emploie 270 personnes et a recours à l’intérim dans les périodes de forte demande. Eurokera est également présente aux Etats-Unis, en Chine et en Thaïlande pour un effectif total de 900 personnes. De la production des matériaux dans son usine Keraglass à Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne) jusqu’à la finition dans 4 usines de par le monde, Eurokera fabrique complètement chaque plaque de vitrocéramique (lire l’encadré) et a vendu plus de 80 millions de plaques depuis sa création. L’innovation au cœur du processus « Pour vendre un produit, il faut le démontrer. A terme ce sont nos clients qui se u reportages A Chierry l’usine Eurokera produit chaque année plus de 3 millions de plaques en vitrocéramique. A la pointe de l’innovation en matière de design et de technologie, l’entreprise est leader mondial sur son marché. La production développent avec nos produits. » Carol Dumont, Chef produit chez Eurokera, défend avec force la compétence innovation de son entreprise. Car c’est ici à Chierry, le maître mot : l’entreprise dispose de son propre laboratoire de recherche et de développement. Chaque année, sur 2 000 prototypes fabriqués, environ 1000 sont finalement produits en série. « Nous faisons du « sur-mesure industriel », nous répondons précisément à chacune des demandes de nos clients aussi bien en terme d’innovation, que de service ou de qualité » ajoute Jacques Henquinet le directeur. Plusieurs Chefs produit travaillent en étroite collaboration avec de grandes La production du verre à la base de chaque plaque de vitrocéramique s’opère dans l’usine Keraglass de Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne) à partir d’un mélange verre/céramique cristalline tenu secret. Des grandes plaques initialement de couleur vert-brun (green glass) sont livrées dans les quatre usines de finition à travers le monde (dont Chierry). Après le contrôle de conformité, elles sont découpées selon la demande du client, façonnées et lavées pour éliminer toute trace de poussière. Vient la sérigraphie : le bandeau de commande et les zones de cuisson sont dessinés et imprimés. Les plaques, cuites à haute température, prennent enfin leur couleur définitive, c’est l’étape de céramisation. Pour terminer, elles sont une dernière fois inspectées au contrôle qualité : celles qui présentent un défaut (tâche, éclat) sont écartées. Les plaques sont depuis quelques mois labellisées « origine France garantie ». Aisne mag 207 - Mars/Avril 2015 Près de 6 millions de plaques sortent des 4 usines d’Eurokera chaque année. marques (Electrolux, General Electric, Miele, Samsung…) sur le design et l’ergonomie des plaques. Bien plus qu’un appareil électroménager, « la surface de cuisson est devenue intelligente » précise Carol Dumont. Depuis un an Eurokera commercialise la gamme KERASPECTRUM. Sa particularité : un affichage numérique dans toutes les couleurs là où la concurrence présente un affichage exclusivement rouge. Loin d’être une coquetterie électroménagère, cette technologie apporte une approche intuitive de la surface de cuisson, avec, par exemple, une couleur pour chaque zone de cuisson ou une coloration différente selon l’intensité de chauffe. D’autres projets sont sur le feu : Eurokera développe actuellement la connectivité de ses produits, travaille sur un modèle de plaque équipée d’un écran de la taille d’un smartphone et imagine déjà toutes les possibilités pour ses clients… 9



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